Le drame sans précédent de Yirgou, pour lequel le chiffre gouvernemental de 46 morts se dispute à d'autres chiffres avoisinants sinon dépassants la centaine, interpelle la conscience nationale et internationale.

Quelques jours après le drame qui s’est produit dans à Yirgou, dans la commune rurale de Barsalgho, le Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés (CISC), se dit profondément choqué. Au cours d’un point de presse tenu ce mardi 8 janvier 2019, il annonce une marche meeting pour s’exprimer, et c’est le samedi 12 janvier prochain à 8h00 à Ouagadougou et à Dori. Il s’agit pour le motif, de demander que les auteurs des crimes soient traduits devant la justice.

Le Parti Le Faso Autrement suit avec indignation, consternation et stupéfaction le développement de la situation à la suite des violences meurtrières inouïes vécues dans des villages des Communes de Barsalgho, Province du Sanmatenga, région du Centre Nord et d’Arbinda dans la Province du Soum, région du Sahel et dont l’origine est l’assassinat le 1er janvier 2019 de 6 personnes y compris le chef du village de Yirgou par des individus armés non identifiés.

Ceci est une déclaration de Harouna Dicko, président du Rassemblement politique nouveau (RPN).

 Une fois de plus, les terroristes ont endeuillé notre peuple, en déclenchant une attaque ignoble dans le village de Yirghou, localité située dans la commune de Barsalgho, dans la province du Sanmatenga. Cette attaque, dont la barbarie le dispute à la lâcheté, a été perpétrée sur le chef du village de cette localité et les membres de sa famille. S’en sont suivies des représailles qui ont ciblé la communauté peuhle de Yirghou et des environs, accusée d’avoir hébergé les assaillants.

Mes Chers Compatriotes

L’attaque terroriste et les violences meurtrières qui s’en sont suivies occasionnant la perte de nombreux de nos compatriotes à Yirgou et dans des villages voisins situés dans les communes de Arbinda et de Barsalgo, ont été vécues avec tristesse et consternation par la Nation entière.

Je condamne avec la dernière énergie ces tueries qui surviennent dans un contexte sécuritaire marqué par les attaques récurrentes de forces obscurantistes qui endeuillent nos paisibles populations et nos vaillantes Forces de Défense et de Sécurité (FDS).

Ce qui vient de se produire est grave et inacceptable. Rien, absolument rien ne devrait justifier que des compatriotes qui ont toujours vécu en parfaite harmonie, en arrivent à s’affronter au point de provoquer autant de violences meurtrières et de désolation. C’est une situation indigne de nos ancêtres, de notre peuple et de l’héritageque nous voulons laisser à nos enfants.

Il y a quelques jours, dans mon message de fin d’année, j’appelais à la solidarité autour de nos Forces de Défense et de Sécurité pour bouter hors de notre territoire les forces du mal qui ont décidé de s’en prendre aux fondements de notre vivre-ensemble. Notre histoire nous enseigne que de tous les temps, notre peuple s’est toujours illustré par sa capacité à surmonter ses contradictions.

J’ai voulu en me rendant à Yirgou ce matin, rendre hommage aux morts et traduire le soutien de la Nation entière à toutes les familles et aux populations meurtries par ces actes infâmes. Aucune colère, aucune frustration, aucune raison ne doit justifier la barbarie que nous avons connue.

Les enquêtes en cours doivent nous permettre de situer toutes les responsabilités et d’en tirer les conséquences au plan judiciaire. J’en appelle donc au raffermissement de nos liens séculaires de solidarité et d’unité dans la diversité.

J’invite les responsables administratifs, politiques, religieux et coutumiers des localités concernées en particulier et ceux du Burkina Faso en général à poursuivre leurs efforts en vue de consolider le vivre-ensemble et d’exorciser notre pays de l’esprit de division. Contre les discours de division, faisons le choix de la tolérance et de la consolidation de notre fraternité pour poursuivre la construction d’une démocratie apaisée.

C’est fort de cette certitude que j’ai l’intime conviction qu’en renouant avec les valeurs qui cimentent notre communauté de destin, ensemble, nous pourrons faire preuve de dépassement pour engager notre pays dans l’unité de ses filles et fils pour combattre efficacement le terrorisme.

 

Que Dieu bénisse le Burkina Faso !

 

Après plus de 25 ans de service dans l’entretien quotidien de la commune, les ouvriers de la mairie centrale de Ouagadougou, regroupés au sein de la Confédération syndicale burkinabè (C.S.B), montent au créneau pour afficher un mécontentement. A travers un point de presse tenu ce vendredi 4 janvier 2019, ils dénoncent un non-respect de la loi 027 des collectivités territoriales qui régissent les relations de travail entre eux et la mairie.

Lors de son déplacement à Yirgou, dans la commune de Barsalgho, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a lancé un appel à la paix et à l’unité des Burkinabè dans la lutte contre le terrorisme, après avoir visité un campement détruit. Pour le chef de l’Etat, la rencontre qu’il a eue avec la population vise surtout « à leur dire que rien, absolument rien ne peut justifier cette violence meurtrière ».

Dans la commune rurale de Karangasso-Vigué, la Brigade de Gendarmerie de Dan a été attaquée dans la nuit du vendredi 05 au samedi 06 décembre 2018.

Les premiers tirs ont été entendus aux environs de 20h pour se poursuivre jusque tard dans la nuit, selon une source locale.

Aucune perte en vie humaine selon la source, la riposte des Gendarmes aurait fait replier les assaillants.

Le village de Dan est situé à une cinquantaine de km de Bobo-Dioulasso, dans la région des Hauts-Bassins, l’une des 7 régions concernées par l’Etat d’urgence décrété par le Président du Faso le 31 décembre dernier.

 

Infobf.net

 

Le 31 décembre dernier, le Président du Faso par le trichement du Conseil des ministres tenu le même jour, prenait la décision d'instaurer l'Etat d'urgence dans sept (7) des 13 règions du Burkina Faso. Depuis lors, les commentaires vont bon train dans la cité et dans cette tribune, le Gouverneur de la region de l'Est dit vouloir contribuer à "éclairer la lanterne" de ses concitoyens.