Attaques terroristes au Burkina Faso : Un crime contre l'humanité, selon le CDP
mercredi, 02 janvier 2019 20:29 Écrit par Déclaration de PresseCeci est un communiqué, du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP.
Message du Chef de file de l’Opposition politique à l’occasion du nouvel an
mardi, 01 janvier 2019 15:05 Écrit par Déclaration de PresseTrès chers compatriotes,
Filles et fils du pays des hommes intègres,
Frères et sœurs de la diaspora,
Frères africains et amis étrangers vivant au Burkina Faso,
Peuple du Burkina Faso,
Alors que s’achève 2018 et que nous sommes en train de mettre le pied dans l’année nouvelle, l’Opposition politique est heureuse de vous souhaiter une très bonne et heureuse année 2019. A notre cher pays, le Burkina Faso, nous souhaitons une année de sécurité, de concorde, de paix et de progrès partagé.
Nos vœux, les meilleurs, à tous les Burkinabè et à tous ceux qui ont choisi de vivre avec nous au Faso. A nos vaillantes forces de défense et de sécurité qui versent leur sang sacré pour défendre et protéger notre pays, nous souhaitons une année de triomphe et davantage de combats gagnés. Aux familles des éléments de nos FDS tombés au champ d’honneur et à toutes les familles ayant perdu des membres, l’Opposition présente ses condoléances et souhaite beaucoup de courage.
A ceux qui sont malades, l’Opposition exprime ses vœux de prompt rétablissement. A nos braves paysans et éleveurs qui nourrissent la Nation, nous souhaitons une année d’abondance, et aux travailleurs du public et du privé une année de bonheur. A nos commerçants et aux hommes d’affaires qui créent et distribuent la richesse malgré un contexte difficile, nos vœux de plein succès.
A nos frères et sœurs vivant à l’étranger, l’Opposition politique souhaite une heureuse année. A la jeunesse burkinabè, patriote et volontaire, l’Opposition souhaite des opportunités qui leur permettront de se réaliser. A nos vaillantes mères, porteuses de vies et piliers de nos familles, très bonne et heureuse année.
A nos autorités coutumières et religieuses, qui ont immensément contribué à un meilleur vivre-ensemble et à la protection de valeurs sociétales, nous souhaitons une année de bénédictions.
Chers compatriotes,
Que l’on vive au Burkina ou qu’on le regarde de l’extérieur, que l’on soit de la Majorité ou de l’Opposition, que l’on appartienne ou pas à une chapelle politique, le constat qui s’impose, c’est que notre pays se porte très mal. Cela était déjà perceptible dès les premiers jours du règne du MPP. Et depuis lors, à de multiples occasions, l’Opposition n’a cessé de sonner l’alarme :
- Aux cent premiers jours du nouveau-ancien pouvoir, nous l’avons fait en dénonçant une gestion douteuse faite d’hésitations et de tâtonnements. Des esprits chagrins nous ont reprochés d’être allés trop vite en besogne. Pourtant, nous voyions avec certitude que le pilote de notre pays nous conduisait tout droit dans le mur.
- Aux 360 jours du règne du pouvoir MPP et de ses alliés, nous avions conclu à une année de perdu pour le Burkina.
- Depuis, nous avons continué les interpellations appuyées de bilans à mi-mandat, de meetings de dénonciation et de marches de démonstration confortées par une adhésion populaire éclatante.
A l’orée de l’année 2019, que dire de la situation de notre pays et de la gestion du MPP et de ses alliés ? Rien de différent, tellement les maux se suivent et s’aggravent. Depuis l’attaque de l’Hôtel Splendid et du restaurant Capuccino en janvier 2016 qui signait l’entrée des terroristes dans notre pays, la sécurité du Burkina Faso est en péril et notre intégrité territoriale menacée. La vitesse avec laquelle ces ennemis de notre peuple ont pu élargir leur champ d’action sur notre territoire national et hausser le niveau de violence de leurs attaques est une preuve consternante que nos dirigeants ont échoué sur ce terrain.
La bravoure, le courage, le dévouement, l’engagement de nos vaillants soldats ne sont pas ici en cause. Eux qui, quotidiennement, font face aux attaques multiformes en payant de leurs vies la défense de la nation. Il s’agit de la manière déplorable, sinon condamnable, avec laquelle nos autorités politiques gèrent notre sécurité et la défense du Faso. Aujourd’hui, beaucoup de Burkinabè se posent des questions sur l’avenir de notre pays.
Redire ici que nous appelons le Gouvernement à doter nos FDS en équipements conséquents ou à désigner des responsables compétents au niveau de la défense et de la sécurité, serait entonner un refrain qu’ils ont méprisé. Le Président du Faso doit savoir que les Burkinabè attendent de lui une initiative spéciale en la matière, pour éviter le syndrome afghan à notre pays.
Il est important que l’opinion sache que sur cette question importante touchant à la vie de la nation, jamais le Président du Faso n’a daigné consulter son opposition. L’Opposition politique est responsable. Elle ne peut en aucun cas souhaiter le pire pour notre pays. Mais elle n’acceptera jamais que sous prétexte d’un besoin d’union sacrée, on lui interdise de faire des observations sur la politique du Gouvernement sur cette question sécuritaire.
Autant nous continuerons à faire nos propositions et à les mettre à la disposition du Gouvernement si celui-ci le souhaite, autant nous ne manquerons pas de signaler les défaillances de cette politique sécuritaire qui conduit notre jeunesse au danger. Sur le plan politique, le MPP et ses alliés sont tellement obsédés par leur maintien au pouvoir que leur champion lui-même s’est précipité, plus de deux ans avant l’échéance de son mandat, pour déclarer sa candidature aux élections présidentielles de 2020.
Depuis lors, tous les faits et gestes du régime s’inscrivent, non pas dans une démarche stratégique pour résoudre les problèmes des Burkinabè, mais dans une série incohérente d’actions visant à consolider leur position dans la perspective de 2020. L’un des exemples de cette démarche singulière, c’est la manière dont le pouvoir en place a traité la question du Code électoral et le vote des Burkinabè de l’étranger. Alors que l’Opposition faisait preuve d’ouverture d’esprit en acceptant d’aller aux concertations organisées par le Chef de l'Etat, elle a compris très rapidement qu’elle participait au scénario d’un film dont la fin était déjà dictée à l’avance.
Pendant ce temps, les stigmates de la mauvaise gouvernance s’incrustent et s’élargissent. La corruption ne se cache plus. Forts de leur impunité, les puissants du moment ne se gênent plus pour étaler leurs biens mal acquis. La politisation de notre Administration continue de plus belle. Celle-ci est devenue la boutique du MPP qui distribue périodiquement ses cadeaux sous forme de nominations de complaisance, au détriment de patriotes valeureux et compétents qui ne demandent qu’à servir honnêtement leur pays.
La gestion clanique de notre économie achève de détruire celle-ci, alors qu’elle était déjà tombée dans une léthargie profonde. Aujourd’hui, au Burkina Faso, des pans entiers de l’économie sont en difficulté :
- L’industrie se meurt ;
- Le commerce vivote ;
- Le transport est en déclin ;
- L’agriculture stagne et l’artisanat souffre de l’image de mauvaise destination qui colle à notre pays. Alors que notre économie est en difficulté, le régime du MPP s’est illustré dans une mauvaise gestion des finances publiques qui met notre pays au bord de la banqueroute. En cherchant des remèdes à ses propres fautes de gestion, il s’est lancé dans un matraquage fiscal sans précédent en procédant à des augmentations et à des inventions de nouvelles taxes :
- Augmentation de 75 francs CFA sur le litre de carburant qui constitue en fait pour beaucoup de burkinabè une sorte de denrée de première nécessité.
- Recouvrement au forceps des taxes de résidences ;
- Réinstauration des vignettes sur les engins à moteur, etc.
Cette ponction sur le pouvoir d’achat va davantage compliquer la situation des salariés qui avaient déjà du mal à joindre les deux bouts. Elle est incompréhensible, quand on observe dans le même temps le rythme de vie de l’Etat et de ses dirigeants. Ce climat morose provoque des fermetures de sociétés, amplifie le chômage et laisse au bord de la route une jeunesse désemparée, désespérément en quête d’emploi.
Le secteur de l’éducation, socle de développement d’une nation, est traversé, lui-aussi, par une énième crise que le Gouvernement refuse de prendre à bras le corps. Lors du meeting de l’Opposition politique tenue le 29 septembre 2018, celle-ci avait mis en garde le régime du MPP contre les atteintes aux libertés fondamentales et les entraves aux libertés syndicales. Les éléments récents nous confortent dans notre position et nous invitent à la plus grande vigilance. Notre justice, sur laquelle tant de choses ont été dites depuis l’avènement du pouvoir du MPP, n’a pas convaincu de son indépendance.
Elle donne plutôt l’image d’un instrument de règlement de comptes ou de moyens de neutralisation d’adversaires politiques. La toile de fond de tout cela, et sans doute l’un des plus grands défis que notre pays doit relever, c’est la question de la réconciliation nationale. Il est clair et évident maintenant, après trois ans d’observation de leurs pratiques, que le MPP et ses alliés n’accordent pas à cette question la considération qu’elle mérite.
Pire, ils se plaisent toujours à diviser, à indexer, à dresser les Burkinabè les uns contre les autres, à instrumentaliser les querelles anciennes et à rechercher des boucs émissaires à leurs échecs. Aujourd’hui, le Burkina Faso est une nation divisée, déboussolée, où les rancœurs renaissent et où les plaies ont du mal à cicatriser.
Chers compatriotes,
L’Opposition est convaincue que seul un peuple réconcilié avec lui-même peut affronter victorieusement les défis de la vie et bâtir un avenir prospère pour ses enfants. Au regard de tout ce qui précède, face à cette situation exceptionnelle, l’Opposition politique demande à nouveau et de manière solennelle au Président du Faso, de convoquer un « forum des forces vives pour la paix et la réconciliation nationales » qui sera une occasion d’opérationnaliser le concept « Vérité-Justice-Réconciliation ».
L’Opposition politique voudrait rassurer les Burkinabè qu’elle entend leurs appels et leurs souhaits à ce qu’elle s’implique davantage pour faire sortir notre pays de la crise. Consciente de ses responsabilités et attachée à son caractère républicain, l’Opposition politique n’a jamais refusé de donner sa contribution pour la résolution d’une question touchant à la vie de la nation.
Le fait est, hélas, que le régime du MPP campe sur une arrogance qui lui interdit de solliciter la moindre contribution à l’Opposition, ou de prendre en compte les nombreux avis, suggestions et recommandations que celle-ci publie régulièrement à travers l’action de ses partis politiques, et les groupes parlementaires ou municipaux. En tout état de cause, l’Opposition politique reste fermement solidaire de la lutte du peuple burkinabè pour une gouvernance vertueuse, pour de meilleures conditions de vie, de travail et d’études, et pour un pouvoir d’achat amélioré.
Lors de la marche qu’elle a organisée le 29 septembre 2018, l’Opposition politique a eu l’occasion de passer en revue tous les différents points de la mauvaise gouvernance du MPP. Elle avait, à cette occasion, présenté les éléments d’une plateforme dont le moins qu’on puisse dire est qu’ils ont été dédaigneusement ignorés par le régime du MPP.
L’Opposition politique procèdera bientôt à l’évaluation de la réaction du Gouvernement vis-à-vis de cette plateforme. Elle invitera alors les Burkinabè à la rejoindre dans la forme d’action qui convient pour rappeler fermement à nos dirigeants leurs obligations. Chers compatriotes, La situation difficile de notre pays ne doit cultiver en nous, ni l’abandon, ni l’abattement.
Notre vaillant peuple est résilient et il sait que la lutte finit toujours par payer. Il trouvera toujours à ses côtés une opposition politique déterminée, engagée et combative. Ensemble, nous pouvons démontrer à la face du monde que le Burkina Faso sait prendre son destin en main lorsque la situation l’exige.
Bonne et heureuse année à toutes et à tous !
Que Dieu bénisse le Burkina Faso !
Ouagadougou, le 31 décembre 2018
Le Chef de file de l’Opposition politique,
Zéphirin DIABRE
3e Congrès du SYNADEC : Guel Boubié reconduit au poste du SG
samedi, 29 décembre 2018 00:11 Écrit par Salamata NIKIEMA/ Infobf.netLe Syndicat national des enseignants chercheurs (SYNADEC) a tenu son 3ème congrès ordinaire ce vendredi 28 décembre 2018, à Ouagadougou. Une instance statutaire qui a été une occasion au cours de laquelle les Statuts et autres textes de la structure syndicale ont été relus. Les congressistes ont également procédé à la mise en place du bureau de 11 membres, piloté par le secrétaire générale Guel Boubié pour un mandat de 3 ans. La rencontre a vu la participation de plusieurs syndicats du Burkina Faso et de trois syndicats frères du Sénégal, de la Côte d’Ivoire et du Niger.
Attaque terroriste dans le Centre-Nord du Burkina : Un chef coutumier et 5 autres personnes tuées
mardi, 01 janvier 2019 15:03 Écrit par Infobf.netSelon certaines sources, le village de Yirgou dans la Province du sanematenga a été attaqué très tôt dans la matinée de ce mardi 1er janvier 2019.
Des individus armés, non encore identifiés auraient fait irruption dans le village tuant ainsi le Chef du village, son fils et quatre autres personnes.
Après avoir exécuté les six personnes, les assaillants seraient partis avec une personne dans leur fuite.
C’est la constellation dans la localité et la communauté Peulh seraient la cible des populations locales. Nous y reviendrons.
Infobf.net
Attaque de Toéni : Voici l’identité des 10 Gendarmes, conduits à leurs dernières demeures
lundi, 31 décembre 2018 08:02 Écrit par Estelle DOFINI / Infobf.netLes Gendarmes tombés les armes à la main lors des attaques de Toéni dans la province du Sourou, ont rejoint leurs dernières demeures ce 30 décembres 2018 à Dédougou.
Attaques meurtrières de Toéni : «Des moments difficiles»
vendredi, 28 décembre 2018 17:07 Écrit par Communiqué de PresseCeci est un communiqué de la Direction de la communication de la Présidence du Faso, qui fait état du report à une date ultérieure de la cérémonie de présentation de voeux des Corps constitués ce 28 décembre 2018 à la Présidence du Faso. Le report est suite aux attaques terroristes à Toéni ayant fait 10 morts du côté des Forces de défense et de sécurité.
Synthèse du conseil des ministres du 26 décembre 2018 : Remise de reliquat de peines pour 219 détenus
mercredi, 26 décembre 2018 19:55 Écrit par Infobf.netLe Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou ce mercredi 26 décembre 2018, en séance ordinaire, sous la présidence de Son Excellence, le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour.
Selon le porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou, le conseil a adopté un projet de loi portant mise en œuvre du traité sur le commerce des armes qui date de 2013 et est entrée en vigueur le 24 décembre 2014. Il engage les Etats signataires à instituer des normes communes les plus strictes afin de règlementer ou d’améliorer la règlementation du commerce international des armes classiques, de prévenir et d’éliminer le commerce illicite des armes classiques et d’empêcher le détournement de ces armes.
Ce projet de loi sera présenté à l’Assemblée nationale pour qu’il soit a adopté.
- Au titre du ministère de la justice,
le conseil a adopté un décret portant remise de peine de détenus condamnés, à l’occasion du 1er janvier 2019. La constitution en son article 54, accorde au chef de l’état, le droit de gracier chaque année. Les graciés sont choisis parmi ceux ayant purgés la moitié de leur peine en fonction de critères comme : la précarité de leur santé, les mineurs pénales, l’âge avancé et l’intérêt porté aux travaux dans les unités de production. Pour cette année, 219 détenus auront une remise du reliquat de leur peine et 683 pour une remise partielle de peine allant de 3 à 8 mois.
- Au titre du ministère des finances,
le conseil a adopté une ordonnance de l’accord de don numéro D411-BF conclu le 3 décembre 2018 entre le Burkina Faso et l’association internationale de développement pour la mise en œuvre de programmes d’urgence. Il s’agit d’améliorer la sécurité alimentaire et l’offre de service de base en matière de santé et d’éducation dans quatre régions : le Nord, le Sahel, l’Est et le Centre. Le montant de ce don est d’environ 57 milliards FCFA.
- Au titre du ministère de la santé,
le conseil a adopté un décret portant gratuité de la planification familiale. La planification familiale, selon le ministre en charge de la communication, est une stratégie majeure devant permettre d’améliorer la qualité de vie des populations à travers la réduction de la mortalité infantile et maternelle et l’amélioration des conditions économiques de la famille. "Par planification sociale, le gouvernement entend, la gratuité des actes pour l’offre de planification de longue durée, la gratuité des produits contraceptifs, l’accès gratuit à la consultation et le counseling qui est offert.
Nullement, nous entendons l’avortement dans la planification familiale car l’avortement est puni par la législation Burkinabè" a précisé le porte-parole du gouvernement. Le montant de la gratuité d’accès à la planification familiale pour 2019 est de 6 milliards 271 millions 328 mille FCFA. Elle sera effective dès le 1er juin 2019.
DCPM/Ministère de la communication et des relations avec le Parlement
Armée burkinabè : Le Colonel-Major Alain Laurent Bonkian est décédé
mercredi, 26 décembre 2018 17:39 Écrit par Infobf.netL’ancien commandant de la deuxième et des centres de formation des armées, Laurent Alain Bonkian est décédé dans la nuit du mardi 25 au mercredi 26 décembre 2018.
Conseiller du chef d’Etat-major général des armées, le Général Oumarou Sadou, le Colonel-Major Bonkian a tiré sa révérence au Centre hospitalier universitaire de Tengandogo à Ouagadougou, où il était hospitalisé pour maladie.
Le Colonel-Major Alain Bonkian était le dernier inculpé dans l’affaire Thomas Sankara. L’homme était poursuivi pour son implication présumé dans l’assassinat du Capitaine Thomas Sankara, suite aux documents d’archives transmis à la justice burkinabè le 09 novembre dernier par Paris.
Infobf.net
Crise de l’éducation nationale : La CNSE répond au gouvernement
vendredi, 21 décembre 2018 00:51 Écrit par Déclaration de PressePar cette lettre ouverte adressée au Premier ministre Paul Kaba Thiéba, la Coordination Nationale des Syndicats de l’Education (CNSE) dit « réagir sur les proposition du gouvernement en date du 30 novembre 2018 et le bilan d’application du protocole d’accord ».
Historique grève des 17 et 18 décembre 1975 : L’UAS invite les populations à s’en souvenir
jeudi, 20 décembre 2018 21:21 Écrit par Déclaration de PresseCeci est une déclaration de l’Unité d’Action syndicale en marge à la commémoration de la grèbe des 17 et décembre 1975 au Burkina Faso.