A cette rencontre avec la presse ce 04 janvier 2019, les ouvriers de la mairie centrale de Ouagadougou expriment leur mécontentement vis-à -vis de l’autorité communale. Selon eux, ces autorités ne semblent pas prêter une oreille attentive à leurs revendications qui sont entre autre : l’augmentation de leur salaire, l’amélioration de leur condition de vie et de travail et la régularisation de leur situation.
Pour les conférenciers du jour, depuis 1995, leurs salaires sont restés toujours les même et à cela s’ajoute le fait qu’ils ne sont pas déclarés à la Caisse nationale de sécurité sociale ni à la CARFO, afin de leur permettre de bénéficier d’une pension de retraite.
Une vue des membres de la C.S.B, venus suivre la conférence de presse
Pour le Secrétaire général adjoint de la Fédération nationale des arts et des métiers, Nouphé Bamogo, structure membre de la CSB, plus de 500 ouvriers sont repartis dans cinq (5) sites à Ouagadougou. Et pour lui, 140 de ces ouvriers ont une ancienneté de 6 à 23 ans de service avec le même salaire.
Les animateurs du jour, disent ne pas comprendre qu’une autorité communale qui doit veiller à l’application des lois et textes de la commune, ne se préoccupent pas de leur avenir. Ils trouvent indigne que ces autorités continuent à payer la somme de 37.500 FCFA à des agents depuis des années sans aucune augmentation, au même titre que les ouvriers recrutés en 2018.
Nouphé Bamogo, SG adjoint de la Fédèration nationale des arts et des mètiers
Après avoir étalé les raisons de leur revendication, ces ouvriers disent lancer une interpellation envers la plus haute autorité communale « sur le non-respect de la loi 027 en ce qui concerne les avancements, le reclassement, les congés payés, les allocations familiales, etc. ».
Ils exigent que les ayants droits des ouvriers décédés puissent bénéficier de droits qui leurs reviennent.
Salamata NIKIEMA
Infobf.net