C’est dans la matinée de ce jeudi que le premier responsable du département en charge du commerce Harouna Kaboré, s’est rendu dans la cité du cavalier rouge, dans la région du Centre-Ouest pour constater de visu l’avancement des travaux de la construction de l’usine d’égrenage de la Sofitex.
Cette sortie terrain intervient une année après le lancement officiel des travaux et le verdict est satisfaisant. « Les délais sont respectés, tout le monde est mobilisé. Au regard de l’engagement affiché par les travailleurs, on est convaincu d’être dans les délais», souligne avec précision le ministre Kaboré.
Le ministre et son équipe observent les constructions
Cette usine du Coton BIO A, est devenue une nécessité, une impérative dans la chaîne selon les propos du ministre. Dans son explication, il fait noter qu’il y a une baisse en terme de quantité de ce coton produit au Burkina Faso, parce qu’après la production, l’outil d’égrenage n’existait pas «ce qui freinait l’élan de ceux qui intervenaient dans le domaine». Avec cette infrastructure, ce problème sera donc résolu.
La première phase du projet concerne la mise en place des unités de filature avec une capacité de production de 50 tonnes par jour, mais aussi aux rénovations des bâtiments et au démentiellement des anciens équipements.
Le ministre en charge du Commerce, Harouna Kaboré
Le taux d’exécution des travaux à ce jour, est de 55%. Après avoir félicité le ministère en charge du commerce qui selon lui, est un facilitateur pour le projet qui regroupe deux structures à savoir l’UNCCV et la SOFITEX, Jean de Paul Segda le directeur industriel de la SOFITEX explique que cette usine tient à cœur aux burkinabè car elle va permettre de soulager toute une chaine, c’est-à dire, égrener le coton bio produit par les producteurs.
Lors de la tournée, le ministre Kaboré souligne que le gouvernement a pris l’engagement de faire des avancées en ce qui concerne Faso Fani, en créant un mariage avec un investisseur privé. L’autre accompagnement, c’est permettre à ces deux structures qui ce sont mises ensemble de régler effectivement le problème de dette, «cela a été fait», confirme le ministre du commerce.
La visite des travaux
Le ministre Harouna Kaboré a par ailleurs mentionné que les deux partenaires ont travaillé ensemble et que les études techniques sont entrain d’être bouclées, il reste juste la question du financement. Sur le plan administratif « je peux vous confirmer que Faso Fani est opérationnel », rassure-t-il.
Salamata NIKIEMA
Infobf.net