Après plusieurs mois de formation générale et pratique, les 10 jeunes bénéficiaires de ce projet sont aptes à se lancer sur le terrain. Ils ont appris les rudiments du métier du cinéma. Le décor, les accessoires de film et le plus important, l'écriture de scénario sont des élément qui n'ont plus de secret pour ces jeunes. Cela a été possible grâce à la Fédération Burkinabè de ciné-clubs qui, à travers ce projet de formation, à rendu possible le rêve de 10 jeunes issus de plusieurs ciné-clubs de la ville de Ouagadougou.
À cette séance de restitution de travaux, cinq (5) films de fictions de six (6) minutes ont été projetés, à savoir "Eva", "Y compris, respect des aînés", "la reconversion" et "Partir".
C'est une évidence, le président de la Fédération burkinabé des ciné-clubs, Germain Bessin, présent à cette cérémonie, est tout naturellement un président heureux. Il souligne que c’est suite à un constat sur le fait que beaucoup de films aujourd’hui sont écartés à cause de la mauvaise qualité du scenario où l’histoire même du film n’a pas été bien réfléchi qu'est venue cette idée d'aller à la base pour former des pépites qui vont germer avec la bonne connaissance.
Le presidium de la cérémonie
"Nous, étant la relève du cinéma burkinabé, avec les jeunes apprenants, nous nous sommes donné ces défis d’essayer de les former particulièrement dans le métier, pour que demain ils puissent y avoir une compétence nationale, voire internationale, pour faire des films de qualités", souligne Germain Bessin, premier responsable de la Fédération
Les dix participants ont reçu une formation dont l’accent a été particulièrement mis sur l’écriture de scenario et les accessoires de films et les décors. Germain Bessin ajoute que ces jeunees ont suivi de bout en bout tout l'enseignement que leur a été donné " ils ont fourni des efforts", dit-il et de préciser qu' «aujourd’hui, nous pouvons dire qu’ils se sont armés de tous les éléments qui puissent les permettre d’être employables dans des structures de production, d’être des assistants, d’accompagner des chefs de production pour pouvoir amorcer leurs activités de production cinématographiques".
Dans son allocation, le représentant de la directrice générale du Fonds de développement culturel et touristique, fait noter que le Fonds est une structure du ministère de la Communication de la culture, des arts et du tourisme. Mais précise que cet accompagnement ne se limite pas aux entreprises, "il y a aussi les associations, a l’image de la Fédération burkinabè des cinés-clubs qui bénéficient de notre soutient", affirme-t-il.
Des bénéficiaires de la formations qui ont reçu leur parchemin de fin de formation
Cette Fédération a effectivement bénéficié de soutien pour son projet " les pépites du 7e art" , et à Issa Bebane d'ajouter, « nous avons estimé que c’est un projet très intéressant et bien structuré en ce sens que ce projet qui est de former les plus jeunes pourrait contribuer à croitre le professionnalisme des acteurs du cinéma mais aussi, à créer de l’emploi ", ce sont des genres d’initiatives à saluer et à encourager souligné-t-il pour terminer.
La présidente de la Fédération nationale du cinéma et de l’audiovisuel du Burkina Faso, Mamounata Nikiéma, par ailleurs marraine de la cérémonie, à félicité le Président Germain Bessin et toute son équipe, pour cette initiative qui pour elle, revêt d'une importance capitale pour la chaîne de production dans le monde du cinéma au pays des hommes integres
" Le Burkina Faso a cette responsabilité à travers le Fespaco, de continuer à faire rêver cette jeunesse africaine à travers le cinéma", dit-elle.
Rasmata Sawadogo est comme les autres, prête à mettre ses compétences au service de son pays et au delÃ
Rasmata Sawadogo qui fait partie des bénéficiaires avec option "décoration", elle vient de Kaya. " La formation a été une passion pour nous. Nous avons beaucoup appris et nous sommes prêts à écrire des scenarii. Nous sommes aptes à aller sur le terrain" , rassure t-elle.
Rasmata Sawadogo dit saisir cette occasion pour lance un appel aux réalisateurs et professionnels du cinéma, "encadrez nous d’avantage afin que nous puissions vraiment relever le défi", lache-t-elle. Au cours de cette cérémonie de restitution, tous les bénéficiaires de la formation ont reçu leur attestation de fin de formation.
Salamata NIKIEMA
Infobf.net
