Le Mouvement patriotique pour la refondation a pour objectif de contribuer à l’avènement d’un Burkina Faso nouveau, garantissant le bien être de sa population et véritablement engagé sur les chantiers de la culture de la paix, la réconciliation nationale, etc, assurent ses premiers responsables et conférenciers du jour.
Ce nouveau né des Organisations de la société civile, selon Sidwaya Ouédraogo président du MPR, se distingue des autres par son caractère sérieux et rassembleur. Il se veut une force de proposition à travers des réflexions et la mise en œuvre d’actions et de projets concrèts dans la dynamique de l’accompagnement objectif des politiques publiques en cours. "Nous avons décidé de soutenir par les actes et non par des paroles », précise le Président du MPR.
Pour les membres du mouvement, en évoquant la situation sécuritaires, après huit (8) mois de combat instance, la dynamique en cours est encourageante et « nous sommes sur la bonne voie et augure un lendemain meilleur" et au président Sidwaya Ouédraogo de preciser sa pensée " reconnaissons ensemble que tout n’est pas parfait certes, mais nous constatons une réelle volonté des autorités actuelles qui se battent corps et âmes afin de refaire de ce pays un havre de paix et de bonheur".
Sidwaya Ouédraogo président du MPR
De l'avis des conférenciers, le fléau que vit le pays est si profond qu’il faut encore plus du temps à la transition pour atteindre les différents objectifs à elle assignés. Pour se faire, il invite les militaires au pouvoir à convoquer un cadre de concertation des forces vives, pour préparer des assises nationales de la refondation " les conclusions de ces assises devraient définir un nouveau calendrier clair et consensuel de l’organisation des élections".
Cette organisation de la société civile de veille citoyenne qui se donne pour principe "d’applaudir quand il le faut et de dénoncer à travers des critiques lorsque la gestion de la république est en branle" est une initiative des jeunes des 45 provinces, selon les conférenciers.
Le coup d’État au Niger a été évoqué à cette rencontre avec la presse. Sans nul doute, le MPR salut la renaissance de cette solidarité africaine du Burkina Faso, du Mali et de la Guinée envers leur pays frère, le Niger, face à "la dictature de certaines institutions internationales qui n’agissent que pour leur propre intérêt", lâchent-ils.
Salamata NIKIEMA
Infobf.net
