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La Commission électorale nationale indépendante (CENI), était face à la presse ce mercredi 15 mars 2017, au sortir d’une assemblée plénière avec ses commissaires. Sur la table des conférenciers, le sort de l’expression « élections complémentaires », décidé par le gouvernement dans les communes de Béguédo, Bouroum-Bouroum et Zogoré. Pour ces élections dites complémentaires, l’institution de Newton Ahmed Barry a opté pour l’inclusion donc, ouverte à tous les partis et formations politiques.

Du 10 au 12 mars 2017, le parti au pouvoir, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), a tenu son deuxième congrès ordinaire, au cours duquel, les instances dirigeantes du parti ont été renouvelées. Pour les faits que l’on peut estimer être majeurs, on note que Salifou Diallo a été confirmé président du parti, le premier ministre Paul Kaba Thiéba a fait son entrée dans le bureau politique national du parti, Bachir Ismaël Ouédraogo remplace Abdoulaye Mossé au secrétariat national chargé des jeunes et le parti a créé un haut conseil qui compte 19 membres dont l’ancien 3ème vice-président du parti, Domba Jean Marc Palm, l’ancien ministre des enseignements secondaires et supérieurs Filiga Michel Sawadogo, ainsi que Victor Tiendrebéogo, le Larlé Naaba Tigré.

Il était attendu, il est enfin là ! comme le dirait l’adage. Beaucoup de bruit a soufflé sur le gouvernement de Roch Marc Christian Kaboré après un an de gestion du pouvoir à tel point que les langues étaient plus que dénouées sur une éventuelle nouvelle équipe de l’exécutif burkinabè. Deux mois après son annonce officielle par le chef de l’Etat, c’est ce 20 janvier 2017 que l’on a la composition du nouveau gouvernement. La montagne n’aura accouché que d’une souris.