La situation sécuritaire au Burkina Faso inquiète de plus en plus les organisations de la société civile. Après les différentes attaques terroristes notamment dans le nord du Burkina Faso, les leaders des OSC se prononcent et tentent chacun, d’apporter sa contribution pour venir à bout de ce phénomène. A travers la présente conférence de presse, l’Organisation des jeunes leaders africains appelle à la responsabilité de tous, face à la montée du terrorisme. Il s’agit de l’implication des hommes politiques, des hommes de médias, des leaders des organisations de la société civile mais aussi des autorités coutumières et religieuses.
L’OJLA dénonce les communications qui ne suivent pas les canaux de sources sécuritaires après les différentes attaques. Pour le responsable de l’OJLA, certaines informations s’apparentes à une communication de célébration des prouesses des terroristes. A cet effet, il interpelle les hommes de médias ainsi que les cyber- activistes à plus de responsabilité sociale dans le traitement de l’information. Mais pour venir à bout de ces terroristes, Assad Ouédraogo, le président de cette organisation et ses camarades, ont égrené un chapelet de mesures. Il s’agit entre autres du renforcement des compétences techniques et matérielles de l’Agence nationale de renseignement (ANR), de l’implication des civils dans le renseignement, de l’accélération de la mise en œuvre du pôle de croissance du sahel afin de permettre aux jeunes de ces localités de s’épanouir dans le travail.
Assad Ouédraogo, président de l’OJLA
Au niveau de la justice, les responsables de l’OJLA s’indignent contre la non-avancée des dossiers de crimes de sang et de crimes économiques. Or pour les membres de cette OSC, la justice doit faire son travail et favoriser la réconciliation nationale. Cependant, Assad Ouédraogo et ses militants disent ne pas vouloir d’une justice sélective ou justice des vainqueurs car selon eux, aucune nation ne se construit dans l’impunité.
En ce qui concerne la gouvernance, c’est la lenteur de la mise en œuvre du Plan national de développement économique et social (PNDES) qui est fustigée par Assad Ouédraogo. A l’en croire, les signaux forts du pouvoir actuel se font attendre malgré le remaniement du gouvernement. Pour mettre le Burkina Faso sur les rails du développement, les leaders africains invitent le président du Faso à s’élever au-dessus des intérêts de son parti politique pour se mettre au service du peuple car disent-ils, «le fauteuil présidentiel n’est pas un banc».
Après de cette conférence de presse, les premiers responsables de l’Organisation des jeunes leaders africains, entendent rédiger un mémorandum qui contiendra des propositions de lutte contre le terrorisme qu’ils soumettront au Président du Faso.
M’pempé Bernard HIEN
Infobf.net