S’il ya un thème sur lequel la CENI et le gouvernement ne semblent pas avoir la même définition, c’est bien celui de «élections complémentaires» concernant la reprise du scrutin dans les communes de Zogoré, Bouroum-Bouroum et Béguédo. Ce mercredi 15 mars 2017, face aux hommes de médias, le président de la CENI s’est voulu précis, « …en ce qui concerne les complémentaires décidés par le gouvernement, pour les communes de Bouroum-Bouroum, Béguédo et Zogoré, aucune disposition n’existe en la matière», a indiqué Newton Barry.
Ayant pris le soin de retirer cette épine du pied du gouvernement, la CENI peut alors poursuivre ses activités. Les élections dites «complémentaires» seront donc ouvertes à tous les partis et formations politiques. Newton Ahmed Barry et ses conseillers remettent ainsi tout à plat pour repartir sur de nouvelles bases.
«En l’absence d’une disposition du code électoral très précise sur les complémentaires et au regard des avis imprécis en disposition de la CENI sur l’entendement qu’il faut avoir des complémentaires, elle à décidé de s’en tenir à la volonté originelle du législateur exprimée à l’article 239 du code électoral qui institue la proportionnelle comme mode de scrutin pour les élections des municipaux», a laissé entendre Ahmed Barry.
L’inclusion selon la CENI, se justifie par le souci de prendre en compte les normes et standards internationaux en matière électorale mais aussi et surtout, de créer un climat social apaisé dans ce processus en cours. La plénière des commissaires de la CENI a décidé que dans la commune de Béguédo, le fichier électoral de 2015, ayant servi aux élections couplées du 29 novembre 2015 est celui qui réunit toutes les conditions de légalité.
Newton Ahmed Barry a rappelé aux partis et formations politiques que toutes les décisions prises par son institution, sont susceptibles de recours mais devant les instances judicaires habilitées.
Michael TOUGRI
Infobf.net