Arrêté le 23 janvier 2016 et détenu à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACA) puis en liberté provisoire depuis le 30 mai 2016, Eddie Komboigo, président du Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP), est «exempt de tout soupçon» sur l’affaire du coup d’Etat manqué de septembre 2015.

Dans un compte rendu de réunion datant du 1er Août 2017 qui nous est parvenu, le bureau exécutif national du Parti pour la renaissance nationale (PAREN), bureau reconnaissant Tahirou Barry comme président, donne sa lecture des faits sur la situation que traverse le parti. Voici le compte rendu.

Depuis les évènements des 30 et 31 octobre 2014, le monde politique burkinabè ne fait que s’agrandir. L’Alliance des démocrates pour le développement ADD est le dernier né des partis politiques qui se crée ce jour, samedi 29 juillet 2017, à l’issu d’un congrès statutaire autour du thème « L’ADD pour la paix, la cohésion sociale et le développement». Son président national est Moussa Traoré.  

Ouvert le samedi 29 juillet 2017 à Ouagadougou, le 4è congrès du Parti pour la renaissance nationale (PAREN) a refermé ses portes le dimanche 30 juillet avec un nouveau président. Tahirou Barry quitte la tête du parti de Laurent Bado, avec à la clé une exclusion avec 3 autres membres de son « clan », signe que la crise qui prévalait dans cette formation politique est loin d’avoir pris fin. 

Conformément a ses dispositions, la Coalition pour la Démocratie et la Réconciliation Nationale (CODER) a procédé ce jeudi 27 juillet 2017 à la passation de charge à la tête de ce regroupement de partis politiques et d’organisation de la société civile, qui fait de la réconciliation entre burkinabè, son cheval de batail. Et c’est le président par intérim du Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP) Achille Tapsoba, qui prend les rênes de la structure pour les trois prochains mois.

Suite à leur refus de suivre les « consignes du parti » lors du vote de la loi portant sur les PPP le 03 juillet dernier, les deux députés de l’Union pour le Progrès et le Changement (UPC) sont sanctionnés. Selon ce communiqué émanent du parti du lion, Elysée Kiemdé est exclu et Jacques Palenfo reçoit un blâme.

Le secrétaire général du Parti du travail de l’Indépendance et de la justice (PITJ) était face à la presse ce vendredi 14 juillet 2017. Soumane Touré, entouré de ses camarades, fait une «tonne» de déclarations sur des sujets brulants de l’actualité politique nationale. Il qualifie de «faux procès inique», celui de Blaise Compaoré et des membres de son dernier gouvernement devant la Haute Cour de Justice. Il appelle le Procureur Général du Faso à poursuivre le président de l’Assemblée nationale «Salifou Diallo et autres comme organisateurs de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014». Partant d’un rappel histoire de l’actualité politique du pays, voici une partie de la déclaration liminaire du parti, lue par Soumane Touré. 

Les membres du conseil constitutionnel ont rendu ce jeudi 13 juillet 2017, leur décision sur la loi portant composition et fonctionnement de la Haute Cour de Justice, laquelle loi avait été modifiée par l’Assemblée nationale le 04 juillet dernier.

Dans un rapport rendu public il ya quelques jours, le groupe de travail sur la détention arbitraire du Conseil des droits de l’homme des nations unies demande à l’Etat burkinabè de remettre en liberté le général Djibril Bassolé incarcéré depuis septembre 2015. Ce vendredi 7 juillet 2017, le gouvernement apporte sa réaction. 

Dans un document rendu public et qui fait le tôlé depuis quelques jours sur le plan national et international, le Groupe de travail des Nations Unies qui rapporte que le Général Djibril Bassolé est détenu «arbitrairement», invitant l’Etat burkinabè à le libérer dans les plus brefs délais. Suite à cette actualité, la Nouvelle Alliance du Faso (NAFA) fait cette déclaration.