Permettre aux générations actuelles de s’inspirer du passé pour mieux vivre le présent et préparer l’avenir, voici l’objectif qui sous-tend l’initiative de l’Association génération des bâtisseurs pour le développement. Pour y arriver, l’AGBP a opté de passer par la valorisation des musiques et des danses traditionnelles profanes et sacrées.
Ces danses et musiques profanes et sacrées, exécutées autrefois autour du feu de bois, sont devenues depuis trois ans un concept culturel sur une scène moderne.
Ismaël Zoungrana, coordonnateur du festival
Pour le coordonnateur du festival feu de bois, Ismaël Zoungrana, le développement passe par la culture qui est un processus participatif de tous les acteurs. «La jeunesse est la sève nourricière de toute nation sur le plan culture. Le Burkina Faso a besoin de la culture pour faire de sa population, un peuple culturel», a-t-il dit.
Prestation des artistes marocains
Cette année, le royaume du Maroc est le pays invité d’honneur. Pour l’ambassadeur chérifien au Burkina Faso, les marocains connaissent la teneur de ce genre de festival parceque dans ce pays, la musique sacrée est également célébrée. «Au Maroc nous avons l’habitude des fêtes de la musique sacrée. Ce sont des fêtes qui sont aujourd’hui à leur 30ème édition», a indiqué Farhat Bouazza, le diplomate.
Tout en souhaitant longue vie au festival feu de bois, l’ambassadeur a souligné que la culture rapproche les hommes entre eux. Pour lui, la troupe marocaine est le plus présentative des rapports entre l’Afrique du Nord et l’Afrique de l’Ouest. Cependant, il a tenu à préciser que la musique est née en Afrique de l’Ouest et par la suite elle a été développée au Maroc.
Une vue des participants
Pour cette troisième édition, le festival se tiendra pendant 4 jours, au cours desquels, les participants auront droit à des prestations des troupes de la région du plateau central, du sud-ouest, en plus de celles des hôtes que sont le Bénin, le Mali et du Maroc.
Le second volet de ce festival est la foire artisanale avec un espace gastronomique pour valoriser les mets locaux et l’organisation d’un panel autour du thème: «Faire du Burkina Faso, un pays de créativité où les expressions culturelles sont promues et partagées dans un environnement économique et social de façon dynamique».
Pour le co-parrain du festival, Raphael Koama député à l’Assemblée nationale, la culture est l’identité des burkinabè. Ce festival de feu de bois selon lui, est une occasion pour communier et échanger avec la population rurale et faire en sorte que la paix et la solidarité règne dans le pays.
Salamata NIKIEMA
Infobf.net
