L’association NapamBeoago a mis un point d’honneur sur les artistes plasticiens ayant marqué leur passage dans les différentes activités qu’elle a organisé. Un zoom précieux qui porte loin dans son impact, l’objectif étant de permettre aux burkinabè et aux amis de l’art de former une symbiose avec les créations et de toucher du doigt la créativité des artistes.
Pendant plusieurs semaines, ces artistes ont montré leur talent à la ferme du Monde NapamBeogo, dans des écoles et dans les artères des rues du quartier gounghin. Lors de ces parades et tournées, ce sont 14 rues qui ont été peintes, redonnant ainsi une seconde vie aux différents lieux.
Au cours de cette soirée vernissage, ces artistes ont reçu des attestations et des trophées pour leur dextérité dans la production artistique.
Ce sont des artistes plasticiens venus du Benin, Togo, Congo Kinshasa, Cameroun, Sénégal, France et du Burkina Faso qui ont pris part à cette compétition et au total, 28 tableaux ont été créés.
Une Å“uvre artistique
Pour une première expérience, le promoteur Lassané Ouédraogo, s’est dit satisfait de l’organisation et espère faire encore plus, les années à venir. Selon lui, cette ouverture du monde n’est qu’un début, il assure que le meilleur est à venir. En termes de perspectives, Lassané Ouédraogo compte conquérir plus de continent pour faciliter les échanges culturels pour que les uns et les autres se comprennent mieux. « Si les gens peuvent venir au Burkina Faso, arriver à discuter et parler entre eux, nos artistes aussi peuvent, un jour, avoir la chance d’être invité dans un autre pays où ils seront bien intégré et accepté. C’est l’intérêt pour moi », a-t-il dit.
Lors de cette épreuve, les artistes durant deux semaines ont présenté des œuvres différentes autour du thème « Liberté et environnement ».
Le premier prix est revenu à l’artiste plasticien du Benin, Ponce EK Zannou qui dédie ce prix à tous les artistes qui ont participé à ce concours. « L’art n’est pas une compétition » a-t-il laissé entendre, « c’est une impression de monstration avant d’être scientifique », a-t- il affirme.
Salamata NIKIEMA
Infobf.net