Cher.e.s ami.e.s, Dans un article publié le 26 septembre 2023 sur le site Mondafrique, site que je découvre, un certain Samir Moussa, à l’imagination nuisiblement fertile, décrit une situation de déstabilisation et pointe du doigt des personnes, dont moi, qui seraient impliquées dans cette situation. Il est bien connu que les « usines de fabrication de fake news » ont pignon sur rue en ces temps de toutes les confusions dans notre pays et au sahel en général.
Notre personne a maintes fois d’ailleurs fait l’objet de dénigrements et diffamations. Tout cela apparait comme une tâche quotidienne pour les uns qui ont besoin de justifier leur gagne-pain. Pour les autres, cela relève d’une propension quasi maladive à cultiver la haine pour des raisons aussi subjectives les unes que les autres. Ce qui reste sûr, les individus qui se sont spécialisés dans la diffusion et la divulgation de messages mensongers et manipulateurs agissent sans égard à l’éthique et il est évident que leurs agissements ne sont pas dans l’intérêt du Burkina Faso.
Pour revenir au scénario rocambolesque du sieur Samir Moussa qui a mis en cause ma personne, il y est dit que : « Pour parvenir à ses fins, l’homme d’affaires crée un tandem avec le lieutenant-colonel Évrad Somda, chef d ‘état-major de la Gendarmerie nationale, en misant sur de fortes sommes d’argent. Son objectif est de fomenter une insurrection populaire. Pour mettre en œuvre ce plan, il a recours à l’avocat Guy Hervé Kam, un des acteurs de la société civile, qui a joué un rôle dans la mobilisation de la rue pour l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 ».
S’il est connu que de tels écrits émanent d’individus qui se cachent pour écrire et pour mieux semer la confusion dans les esprits, il sied aussi de leur envoyer le message qu’aujourd’hui, il y a des moyens disponibles pour les repérer et les soumettre à toute la rigueur de la Loi. Certes, la partie me concernant a été retirée de la publication, mais un grand mal avait déjà été fait.
Je me réserve donc le droit d’engager toute procédure utile auprès des services compétents. C’est le lieu pour moi de rappeler ici que j’ai été, je suis et je resterai toujours attaché aux valeurs républicaines et à l’Etat de droit. Soit on est démocrate soit on ne l’est pas ! On ne saurait l’être à moitié ou selon les circonstances.
Alors, pour ce qui concerne les complots, la culture du putsch et la morale de la violence qui constituent des boulets pour le développement de nos pays, ma position est bien connue et ce n’est pas demain qu’elle changera. A mes camarades et aux compatriotes, il faut rester sereins et travailler à faire le tri sur tout ce qui est distillé sur les réseaux sociaux.
La citoyenneté que nous espérons au service du Burkina Faso ne saurait se construire à partir de faussetés et de la manipulation. Il n’y a que la bonne information diffusée par des médias crédibles qui est susceptible de contribuer à l’émergence d’une citoyenneté active et constructive.
SERVIR ET NON SE SERVIR
Me Guy Herve Kam
Par Salamata NIKIEMA Infobf.net