«Les récents événements de Karma qui ont coûté la vie à une centaine de personnes de nos populations n’ont pas été pour la CEDEAO, l’Union européenne, l’ONU, la France et alliés de compatir à la douleur de notre peuple et de nous témoigner leur solidarité, mais ils ont été une occasion pour elles d’exécuter leur macabre plan de déstabilisation contre la Nation burkinabè sur fonds de mensonge et de manipulation de l’opinion nationale et internationale », a laissé entendre le secrétaire général de ce mouvement, Lucien Zié. Lucien Zié, secrétaire général Lucien Zié, secrétaire général Lucien Zié a déploré le fait que la communauté internationale ait qualifié la guerre contre le terrorisme d’une guerre inter-ethnique et communautaire. «Alors que le Burkina Faso fait face aux attaques lâches et barbares à répétition des hordes terroristes formées, équipées par l’Occident, qui sèment la désolation et la terreur aux paisibles populations de nos campagnes et villes», a-t-il déclaré. Il a soutenu que c’est face à l’échec de «l’Occident d’asservir» le peuple burkinabè par le terrorisme qu’il tente de manipuler le peuple pour l’entraîner dans une guerre éthique. «Fort de ce constat et au regard de ce funeste projet de destruction de notre cher Faso, le Mouvement Le Faso Ma Patrie appelle les jeunes, les hommes, les femmes, les travailleurs du public et du privé, les élèves et étudiants, les hommes politiques et les leaders d’opinion à une grande mobilisation populaire ce samedi 6 mai 2023 à 8h pour dire non à la tentative de déstabilisation de notre nation, pour dire halte à la manipulation de l’opinion, pour assumer la révolte de notre peuple et sa souveraineté et réaffirmer notre soutien aux autorités de la transition », a-t-il relevé. Selon Richard Ouango, coordonnateur national du Mouvement Le Faso Ma Patrie, le Burkina Faso n’a jamais eu de problèmes ethniques.«Aujourd’hui, le MPSR 2 est en train de travailler pour essayer de ramener la paix et la sécurité au Burkina Faso. Et nous, membres du Mouvement Le Faso Ma Patrie, patriotes et citoyens burkinabè, nous travaillons aussi à accompagner tous ceux qui sont pour la paix et la sécurité de notre pays», a-t-il affirmé. Richard Ouango, coordonnateur national Richard Ouango, coordonnateur national Il a précisé que la marche du 6 mai 2023 est organisée pour que les Burkinabè se mettent ensemble pour dire «non à ceux qui ont commencé à nous imposer une déstabilisation sécuritaire et aussi ceux qui essaient de boycotter tout ce qui est le bien-vivre de la nation burkinabè». Willy SAGBE
Les responsables du mouvement « La patrie ou rien » ont animé une conférence de presse ce jeudi 4 mai 2023 à Ouagadougou sur la sortie hier du gouvernement de la Transition qui a fait cas d’un «complot international» ourdi contre le Burkina Faso actuellement. Les conférenciers ont annoncé une manifestation samedi 6 mai 2023 sur l’ensemble du territoire national pour soutenir les autorités de la Transition contre toutes les formes de «conspiration» visant à «déstabiliser» le pays des « Hommes intègres ».
L’arrivée au pouvoir du capitaine Ibrahim Traoré a donné un nouvel élan au pays car il a pu remobiliser le peuple autour de son armée et de ses dirigeants. C’est la conviction des responsables du Mouvement «La Patrie ou rien» en abrégé MPR. Selon ceux-ci, cela a permis «d’engranger d’énormes résultats» sur le terrain où les terroristes sont de plus en plus traqués et neutralisés. «Mais triste est de constater depuis quelques temps que cette victoire d’étape n’est pas du goût de certains Burkinabè, encouragés et soutenus par le colonialisme que nous avions bouté hors» du pays, a déclaré Karidiatou So, coordonnatrice du MPR.
«Au regard des menaces de déstabilisation et de pressions qui sont planifiées contre notre pays, nous appelons tout le peuple à se mobiliser comme un seul homme, ce samedi 6 mai 2023, à la Place de la Nation (à Ouagadougou) et dans toutes les autres villes du Burkina, pour montrer aux yeux du monde que nous sommes en phase avec notre président, qu’ils sachent également que notre soutien au président est indéniable», a affirmé dame So.
Pour les conférenciers du jour, cette rencontre avec les journalistes vise «à sonner la mobilisation générale pour dénoncer l’acharnement injustifié sur notre peuple». Pour les animateurs du MPR, «cette lutte contre le terrorisme n’est pas seulement une affaire des Forces de défense et de sécurité (FDS), ni des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), mais c’est l’affaire de tous les Burkinabè.»
C’est pourquoi, le MPR affirme son soutien aux FDS ainsi qu’aux VDP, a dit Mme So qui reconnait, parlant des FDS et VDP, «leur courage, leur sacrifice et leur détermination dans la lutte contre le terrorisme».
«Si hier Thomas Sankara (père de la révolution burkinabè, NDLR) est tombé, dans le silence coupable des uns et des autres, alors, cette fois-ci, nous disons que les temps ont changé et pour atteindre le président Ibrahim Traoré et ses compagnons, il faudra marcher sur le peuple, car nous n’allons pas nous laisser faire», a-t-elle lancé, citant «la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), la France, l’Organisation des Nations Unies (ONU) et des complices».
Selon les responsables du MPR, la marche vise à mobiliser les Burkinabè pour dire «non au néocolonialisme, non au complot de la France et ses valets locaux contre le Burkina Faso».
Salamata NIKIEMA Infobf.net