Dans un rapport, la commisssion "propose 30 mois de transition dirigée" par le chef militaire, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, ainsi que "la mise en place d'un gouvernement et d'un organe législatif restreints, n'excédant pas respectivement 20 et 50 membres", a expliqué une source militaire, ce qu'a confirmé une source proche de la présidence.
Le rapport, un projet de charte et d’agenda de la transition, a été présenté mercredi au chef de la junte, mais son contenu n'a pas été rendu public. Il devra être soumis à la hiérarchie militaire et aux "forces vives" du pays - partis, syndicats et organisations de la société civile - avant toute validation, a indiqué la source proche de la présidence en confirmant la proposition de période de transition de 30 mois "avant la tenue d'élections générales et inclusives".
La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), qui a suspendu le Burkina Faso de l’organisation le 28 janvier en raison du coup d’Etat, avait demandé aux nouvelles autorités de présenter un calendrier "raisonnable pour le retour à l’ordre constitutionnel".
Source : voxafrica