Affaire Cecrab : Les disciples de maître Armel Roch Bakyono mécontents de la justice rendue Spécial

dimanche, 13 juin 2021 19:40 Écrit par  Salamata NIKIEMA/ Infobf.net Publié dans Juin 2020

Après la condamnation de leur leader, maitre Armel Bakyono, fondateur du "cecrabisme" au Burkina Faso, pour injure publiques, incitation à injure publique et entrave au bon fonctionnement de la justice, les adeptes de ce mouvement spirituel manifestent leur mécontentement. Au cours d’une conférence de presse tenue le samedi 12 juin 2021, ils ont dénoncé un "acharnement et une instrumentalisation de la machine judiciaire" contre le condamné.

Maître Armel Roch Bakyono a été condamné par la justice burkinabè, après un procès tenu au Tribunal de Grande instance de Ouagadougou. Condamné avec un de ses disciples Marius Kaboré, l'homme le leader su cabinet cecrab a écopé de six (6) mois d'emprisonnement ferme pour injure publiques, incitation à injure publique et entrave au bon fonctionnement de la justice.

Quant-à Marius Kaboré, il a pris 24 mois de prison ferme pour injure publique, diffamation aggravée et atteinte à l’intimité de la vie privée. Le jugement a eu lieu le 2 février 2021 et le verdict, le 2 mars dernier. A cette rencontre avec la presse, les cecrabiens expriment leur mécontentement face à ce qu’ils appellent "un acharnement de la justice contre leur mouvement spirituel".

En citant Marius Kaboré l’un dès leur, incarcéré le 26 novembre 2020 à la MACO les conférenciers indiquent que sa plainte pour agression physique a été classée sans suite par le juge d’instruction. Les disciples de maitre Armel Bakyono se demandent alors si c'est pour absence de témoins ou pour dépérissement de preuve. Les conférenciers du jour, disent regretter de voir la pluparts de leurs plaintes contre leur détracteur rester sans suite.

Ils disent émettre des doutes et affirment que tout porte à croire que l’indépendance de la justice voulue par le peuple burkinabè se révèle être un couteau à double tranchant entre les mains d’un clan donné. Pour eux, le magistrat, quelque soit son grade "est avant tout un fonctionnaire de l’Etat, payé par l’argent du contribuable pour gérer un bien public", par conséquant, il ne saurait en faire un moyen de répression.

Armel Rock Bakyono a épuisé sa peine privative de liberté malgré sa garantie de solvabilité et de résidence attestée par ses avocats qui demandaient sa liberté provisoire. Autre fait relatée par les conférenciers, la copie de la décision sur laquelle le juge de la cour d’appel doit se fonder pour apprécier la qualification des faits et la motivation de la décision rendue, n’est jusque-là pas rédigée par le juge, ce qui cré naturellement un blocage.

 

Salamata NIKIEMA

Infobf.net

 

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