Suite à l’annonce de la reprise prochaine des classes après la longue pause imposée par la maladie à Coronavirus, l’Union nationale des parents d’élèves du post-primaire, du secondaire et du supérieur du Burkina Faso a voulu en savoir d’avantage en rencontrant le chef du gouvernement, sur le sujet.
Le président de l’union, Hector Ardent Ouédraogo, a confié à sa sortie d’audience être venu avec son équipe échanger avec le premier ministre sur les préoccupations des parents d’élèves à l’épreuve du Covid-19. Il a indiqué que depuis plus de 8 semaines, 4 900 000 élèves sont privés d’éducation en présentiel. Par souci de l’avenir de leurs enfants, il était opportun de prendre langue avec le Chef du gouvernement autour des préoccupations concernant cette nouvelle date de réouverture des classes.
Hector Ardent Ouédraogo, président de l'UNAPS-B
Il a également précisé que le chef du gouvernement a eu une oreille attentive à leurs inquiétudes. Le premier ministre, a-t-il dit, s’est personnellement engagé pour échanger avec ses collaborateurs que sont les ministres. « Notre volonté est de continuer à les accompagner dans l’atteinte des objectifs d’une éducation de qualité et pour une éducation rayonnante au Burkina Faso » a indiqué Ardent Ouédraogo.
Sur les conditions de validations de l’année scolaire décidées en Conseil des ministres, Hector Ardent Ouédraogo dit n’avoir pas de commentaire particulier à faire. Pour lui, plusieurs propositions avaient déjà été faites par leur faitière «C’était que le préscolaire soit mis en vacances, que l’on prenne en compte la moyenne des deux trimestres que l’on valide et que les examens du CEP, BEPC, CAP, BEP et Baccalauréat soient maintenus», a-t-il souligné, « mais le gouvernement a le dernier mot », ajoute-t-il.
Sur la grève de 96 heures qui se sursurre, M. Ouédraogo a invité les autorités et les partenaires sociaux à privilégier le dialogue et la communication. « Lorsque l’on s’assoie pour communiquer, on peut se comprendre et prendre les bonnes décisions », a-t-il suggéré. Car de son avis, cette attitude permet d’éviter de tomber dans des situations préjudiciables au système éducatif.
Le Haut conseil pour le dialogue social également reçu en audience
Jean Marc Palm et son équipe, ici avec le prmier ministre (au milieu)
À la suite de l’UNPS-B, c’est autour du président du Haut conseil pour le dialogue social (HCDS), Jean Marc Palm de rencontrer Christophe Joseph Marie Dabiré. Face à la situation sanitaire et ses conséquences sur le plan économique et dans le monde du travail, M. Palm a déclaré entreprendre une démarche de consultation.
Ces consultations concerneront les trois composantes gouvernement-travailleurs-patronat. « Nous avons entrepris une série de rencontres avec ces différents composantes pour proposer une riposte commune aux conséquences de cette maladie », a-t-il souligné. À l’issue de cette série de consultation, annonce-t-il, une synthèse des avis sera fournie en vue de faire des propositions à tout le monde.
Jean Marc Palm a indiqué que cela est une preuve de solidarité et que celle-ci doit se manifester de façon concrète. Une telle initiative, selon lui, va permettre de trouver des solutions aux conséquences de cette pandémie. Ce sont donc ces consultations qui ont débuté de jeudi, avec le premier ministre.
Achille ZIGANI
Infobf.net
