(Ouagadougou, 1er août 2022). Le Président du Faso, le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo DAMIBA, a réuni ce matin le Conseil supérieur de la défense nationale (CSDN) autour de la situation sécuritaire de notre pays.

L’Union pour la renaissance Mouvement patriotique sankariste (UNIR-MPS) était face à la presse dans la matinée de ce lundi 1er août 2022, à Ouagadougou. C'était une rencontre aux cours de laquelle, Me Bénéwendé Sankara, président dudit parti, par ailleurs un des avocats de la famille de Thomas Sankara dit avoir entendu des rumeurs d'un prétendu enterrement des restes de Thomas Sankara et ses 12 compagnons d’infortune, le 4 août prochain. 

Pour avoir pris part à l'enregistrement d'une émission sur la radio nationale et qui n'aurait pas été diffusée, l’Union pour la renaissance Mouvement patriotique sankariste (UNIR-MPS) parle ici de "censure" et dit en être contre. Le parti de Me Bénéwende Sankara a produit à cet effet une déclaration, où il "met en garde le pouvoir du MPSR contre toute velléité d’étouffement des opinions plurielles".

Ce 30 juillet 2022, la "Yennega de l'éducation" Monique Yeli Kam, par ailleurs présidente du Mouvement pour la renaissance du Burkina Faso (MRB) s'est mise avec des Organisations de la société civile pour lancer le M30-Naaba Wobgo. C'est un mouvement qui entend lutter contre la politique française au Burkina Faso. 

Le mardi 26 juillet 2022, l'ancien président Blaise Compaoré a, dans une lettre lue au Palais de Kosyam, officiellement demandé pardon à la famille de son "frère et ami" Thomas Sankara et au peuple burkinabè, pour les actes qu'il a commis quand il était au pouvoir. Dans la déclaration qui suit, Eddie Komboïgo, le président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), apprécie positivement l'acte posé. Il invite les autorités de la transition à impliquer les leaders coutumiers et religieux pour une démarche vers les familles des victimes et le peuple burkinabè afin d'apaiser les cœurs et permettre d'aller vers une réconciliation nationale. Voici l'intégralité de la déclaration.

Le "Prix de l’excellence de l’éducation nationale" (PExEN) de cette année 2022 a eu lieu le jeudi 28 juillet à Ouagadougou, autour du thème : « Ensemble, célébrons le mérite pour une école plus résistante ». Cette activité initiée par le ministère de l’éducation nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales est à sa 4e édition. Deux "supers" enseignants que sont :Simone Silga, professeur des écoles à Tenkodogo et Moussa Soré, professeur de lycées et collèges dans le Kourwéogo on été désigné les plus méritants, chacun reçoit une villa de type F3 de la part du président du Faso.

Par une lettre lue au Palais de Kosyam, le 26 juillet 2022, l'ancien président Blaise Compaoré a formulé une demande de pardon à la famille de "son frère et ami" Thomas Sankara et au peuple burkinabè pour les actes qu’il a commis, pendant qu’il était au pouvoir. Dans la déclaration qui suit et signée du Dr Ablassé Ouédraogo, le geste est à saluer. Pour le président du parti Le Faso Autrement, "cet acte constitue (...) une démonstration de la volonté de son auteur, Blaise COMPAORE, pour faciliter le processus de la réconciliation nationale, la construction du vivre ensemble, de la cohésion sociale et d’une nation burkinabè forte (...)" . Voici l'intégralité de sa déclaration.

L’Unité d’action syndicale (UAS), au cours d’une conférence de presse tenue le mercredi 27 juillet 2022 à Ouagadougou, s'est prononcée sur la situation nationale. Pour elle, le président du Faso, Paul-Henri Damiba et son MPSR ont de la peine à " opposer aux groupes terroristes une réaction à la hauteur des attentes des populations".

À travers un point de presse tenu ce dimanche 24 juillet 2022 à Ouagadougou, le Mouvement patriotique pour la libération du Lieutenant-colonel Emmanuel Zoungrana et ses co-accusés, a levé la voix pour exiger la libération « pure et simple » de leur leader incarcéré avec 8 autres militaires et civils. Selon les conférenciers, ils sont injustement détenus à la Maison d’arrêt et de correction des armées (MACA) depuis janvier 2022.

Apportée par Aly Coulibaly, un émissaire du président ivoirien Alassane Ouattara, une lettre de demande de pardon de Blaise Compaoré a été remise au président du Faso et ensuite lue au Palais de Kosyam par le porte-parole du gouvernement Lionel Bilgo. C'était ce 26 juillet 2022, en présence de Jamila Compaoré, la fille de l'ancien président. "Je demande pardon au peuple burkinabè pour tous les actes que j'ai pu commettre durant mon magistère, plus particulièrement à la famille de mon frère et ami Thomas Sankara", a écrit l'ancien président Blaise Compaoré dans sa déclaration que voici: