Ceci est une déclaration du Chef de file de l'opposition politique burkinabè (CFOP), à la suite d'une réunion de son Cadre de concertation tenue le mardi 29 octobre 2019.

Ceci est une lettre ouverte du président du parti « Le Faso Autrement » au Chef de file de l'Opposition politique. Pour le Dr Ablassé Ouédraogo qui critique la gestion du CFOP, Zéphirin Diabré joue un «double jeu » avec le pouvoir en place et l'opposition politique. Voici sa lettre : 

Sommet de Sotchi : L'appel du président du Faso

vendredi, 25 octobre 2019 12:08 Écrit par

Extrait de la communication donnée par le président du Faso au sommet Russie-Afrique, Roch Marc Christian Kaboré appelle la Russie, à venir à la rescousse du G5 Sahel. 

(AIB) - Six civils ont été tués et un autre blessé, samedi 19 octobre 2019 à Dambatao, dans le Loroum (Nord), a appris l’AIB.

Au cours d’un déjeuner de presse, ce 15 octobre 2019 à son siège, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), a abordé plusieurs sujets de la vie de la nation burkinabè et de leur parti politique. De l’insécurité à la présidentielle de 2020, tout est passé sur la table des hommes du président Roch Kaboré en cette matinée de mardi. Pour le président par intérim du parti au pouvoir, Simon Compaoré, malgré ce contexte difficile, « il faut compter avec le MPP en 2020 ».

Peuple du Burkina Militantes et militants de l’Alliance des démocrates révolutionnaires (ADR) Chers camarades Voilà trente-deux ans que le peuple burkinabè connaissait l’assassinat du leader charismatique de la révolution d’août 1983 devenu une idole de la jeunesse africaine, voire mondiale.

Tant d’années après l’un des plus horribles crimes politiques  depuis l’indépendance formelle de notre pays jusqu’au 15 octobre 1987 (13 morts commandités à l’occasion d’un coup d’Etat traitreusement organisé) l’histoire montre que les bourreaux réactionnaires du héros SANKARA ont exécuté l’ordre d’un maître qui voyait en l’homme le rempart de la lutte anti-impérialiste en Afrique.

Ces guignols négateurs de l’histoire ont par la suite renforcé les bases de leur basse besogne par la restauration d’un système néocolonial à travers la mise en place et le renforcement de la corruption, du pillage des richesses de notre pays, de la grande paupérisation des masses, de l’instrumentalisation de la justice qui est désormais un moyen de répression entre les mains des riches. Ce type d’assassinat qui n’est pas une première en Afrique et qui rappelle ceux de LUMUMBA et de CABRAL constitue la preuve que l’Afrique, pour enfin se développer, doit désormais surveiller ses relations et revenir aux valeurs ancestrales de respect du sacré dans lequel on retrouve la vie, l’amitié, la parole donnée, etc.

Camarades Notre peuple souffre aujourd’hui d’attaques terroristes barbares inimaginables sous le leadership d’un homme de la trempe de Thomas SANKARA car ce dernier a accepté de disparaître physiquement pour vivre éternellement dans les cœurs et dans les esprits des hommes.

Dès lors qu’on a eu l’outrecuidance de liquider une telle personne, c’est que le dessein qui a sous-tendu l’acte était sombre. Et ceux qui l’ont fait ne pouvaient qu’exercer une gouvernance aux antipodes des valeurs incarnées par l’homme. Ainsi,  beaucoup de Burkinabè ont été socialement, économiquement et même politiquement exclus pendant au moins un quart de siècle parce que diabolisés par les puissants du moment qui répugnaient à entendre prononcer le nom de Thomas SANKARA.

C’est pourquoi certains des leurs présentement aux commandes  échouent  chaque fois qu’ils ont utilisé ce nom pour leurs propagandes politiques puisqu’on trouve toujours que c’est uniquement dans ce cadre qu’ils parlent de SANKARA cependant que sa politique ne les intéresse point. Sinon il est difficile de comprendre que pendant que notre pays connaît quotidiennement des morts liés aux attaques, des politiciens parcourent les campagnes et écument la cité de tapages médiatiques pour demander qu’on leur accorde des voix aux prochaines élections du reste incertaines.

Peuple du Burkina Chers camarades Il ne faut pas se voiler la face et croire que notre pays se sortira de la situation actuelle avec les mêmes dirigeants et les mêmes têtes de la classe politique, qui sont connus pour leur dévouement concernant leurs propres intérêts alors qu’ils prétendent lutter pour le peuple. La « somalisation » ou dans une moindre mesure la « malinisation » du pays ne les préoccupe guère et c’est pour cela qu’il faut revenir aux idéaux défendus par le président Thomas SANKARA jusqu’à son dernier souffle.

Il faut donc des révolutionnaires sincères à l’instar de SANKARA à la tête de l’Etat pour sauver notre patrie. En dehors du sacrifice de soi pour le peuple, il n’y a que des illusions et les probables solutions resteront toujours vaines. Pour demander à ceux qui se battent pour l’amélioration de leurs conditions d’être patriotes, il faut l’être d’abord soi-même ; et être patriote, c’est accepter qu’on peut perdre le pouvoir ou qu’on peut renoncer au pouvoir dans l’intérêt général.

C’est bien d’inciter  les populations de s’organiser pour résister aux terroristes (encore que cet appel se fait de façon sectaire) mais c’est mieux de donner un exemple de bonne foi. Tant que des ambitieux voudront bâtir des empires au détriment de la patrie, il va sans dire que le chaos non souhaité est inéluctable. Peuple du Burkina Chers camarades Nous devons tourner le dos à tous les marchands d’illusions,  regarder vers l’avenir en projetant un  Burkina débarrassé des politiciens voraces, restaurer la révolution et accepter de nous sacrifier comme SANKARA pour vaincre l’impérialisme et le terrorisme.

C’est à ce prix et seulement à ce prix que nous aurons notre indépendance et notre liberté sinon des générations seront sacrifiées comme on le constate en Somalie et bientôt au Mali.

Non aux usurpateurs du nom et de l’héritage de SANKARA !

Non à l’impérialisme et à ses valets locaux !

Non à la recolonisation de l’Afrique !

La Patrie ou la mort, nous vaincrons !  

ADR= Intégrité – Détermination – Victoire

Ouagadougou, 15 octobre 2019

Pour le présidium suprême de la révolution

Le premier membre,

Boucolou SENI      

 

 

La crise sécuritaire qui secoue notre pays depuis quatre ans, entraine des défis de type nouveau. Sont de ceux-là, la mise en place d’un état civil moderne à même d’identifier nos citoyens pour une meilleure protection civile.

Tenu ce dimanche 22 septembre 2019 à la Maison du peuple de Ouagadougou, le Congrès extraordinaire de l'ex-parti au pouvoir, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), a décidé de sanctionner ses frondeurs, ceux qui "l'empêchaient de travailler". Ainsi, 28 personnes sont concernées par ces sanctions allant de l'avertissement à l'exclusion, en passant par la suspension. Mohamadi Lamine Kouanda, Léonce Koné, Rasmané Daniel Ouédraogo et plusieurs autres ont été exclus, pendant que des noms comme, Boureima Badini, Alpha Yago ou encore Juliette Bonkoungou, ont écopés d'une suspension des instances et en tant que membres du parti sur un temps de 6 à 12 mois et une procédure est en cours contre Kadré Désiré Ouédraogo. Voici la liste des sanctions : 

Le verdict du procès intenté par Mahamadi Lamine Kouanda, Daniel Sawadogo et autres, contre le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) et son président Eddie Komboigo, est tombé cet après midi du samedi 21 septembre 2019. Eddie Komboigo gagne le combat, ouvrant ainsi grandement les portes du Congrès extraordinaire du parti, qui se tient demain dimanche 22 septembre.

Le 18 septembre 2019 était publiée par voie de presse, une lettre de Léonce Koné du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), adressée au président du parti Eddie Komboïgo, en guise de réponse à une lettre d'explication sur son absence à une réunion du BPN, à lui adressée par le parti. Une réponse de Léonce Koné que "digèrent" difficilement les militants du parti tant la manière, le fond et la forme les irritent. En guise de réponse à cet écrit, Mahamoudou Soulama invite l'auteur de la lettre à revoir sa copie, " Mr Koné, vous avez vraiment deçu! " lui dit-t-il. Lisez plutôt.