(Compte-rendu de la réunion CFOP du 17 Décembre 2019) Le Cadre de concertation du Chef de file de l’Opposition politique (CC/CFOP) s’est réuni le mardi 17 Décembre 2019 au siège du CFOP.

Après 21 ans de lutte pour la justice pour Norbert Zongo, ses compagnons et les nombreuses victimes de crimes de sang, les coordinations nationales du Collectif des organisations démocratique des masses et des partis politiques (CODMPP) et de la Coalition contre la vie chère (CCVC), n’entendent toujours pas baisser les bras. Cette année encore, elles se sont mobilisées, à travers un meeting le vendredi 13 décembre 2019 à Ouagadougou.

La région du Centre a célébré ce mercredi 11 décembre 2019 à Tenkodogo, le 59e anniversaire de l'accession du pays à l'indépendance en présence du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, entouré des responsables des institutions. Cette commémoration se déroule, au moment où le Burkina Faso est sécoué de toute part, par des attaques terroristes endeuillant toute la nation. Le défi à relever est donc grand.

En prélude à la célébration de la fête de l'indépendance du Burkina Faso à Tenkodogo, des médailles d'honneurs ont été décernées ce mardi 10 décembre 2019 à des hommes et des femmes, "pour service rendue à la nation". La cérémonie de remise des disctinctions, présidée par le Grand Chancelier de l’Ordre burkinabè, le colonel André Roch Kaboré, s'est tenue à la place de la nation de la Commune de Tenkodogo. 

Ce vendredi 06 décembre 2019, ce sont 978 personnes qui ont été décorées à Kossyam par le président du Faso, pour service rendu à la nation. Membre de l'opposition politique et au nom du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), Eddie Komboïgo le président du parti a reçu la médaille de "Commandeur de l'ordre de l'Etalon". À l'issue de la cérémonie, voici ce qu'il a déclaré : 

Dans la tribune qui suit, le Dr Ablassé Ouédraogo, président du parti Le Faso Autrement réagit à la convocation des présidents des pays membres du G5-Sahel à Pau en France par le président Macron, pour clarifier et formaliser officiellement leurs demandes, quant-au maintien de la force militaire Barkhane dans la lutte contre le terrorisme. C'est « la conséquence de l'inconséquence de nos dirigeants » selon le président de Le Faso Autrement, « le choix de la mort » selon son analyse que voici :

Ceci est un communiqué du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) relatif à son dernier congrès, tenu a Ouagadougou le 22 septembre 2019. Il est légitime et le ministère en charge de l'administration territoriale a délivré le récépissé au président du parti Eddie Komboïgo, indique la note, que voici :

Les uns voient tout en rouge. Pour eux, le danger est partout sur cette terre des hommes intègres. Les autres rapatrient enfants et personnel non essentiel. Dans le même temps, ils déconseillent fortement la destination « Burkina Faso » à leurs ressortissants. Ces « amis » du Burkina voudraient-ils accentuer la psychose au sein des populations et contribuer à l’isolement diplomatique du pays qu’ils ne s’y seraient pas pris autrement. Dans cette guerre où chacun défend ses intérêts, il appartient aux Burkinabè de demeurer lucides, de ne pas tomber dans l’auto flagellation ou céder aux prévisions apocalyptiques en ce qui concerne l’avenir du pays. A ce niveau, la communication politique doit jouer justement un grand rôle pour déconstruire les clichés et redorer le blason du pays sur la scène internationale.

Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a présidé aujourd'hui la cérémonie officielle d'inauguration du barrage de Samendeni, en présence des populations bénéficiaires et des partenaires techniques et financiers ayant participé à la réalisation de l'infrastructure.

Face au débat politique national, le Rassemblement des patriotes pour le renouveau (RPR) a décidé de s'exprimer et de donner sa vision des choses, basée sur «l’ambition du renouveau et de l’innovation». Ali Badra Ouédraogo et ses camarades ont donc animé une conférence de presse, ce jeudi 28 novembre 2019 au siège du parti à Ouagadougou. Les échanges avec les hommes de médias ont porté sur la gouvernance politique, la gestion des déplacés internes, la question sécuritaire et les propos «accusateurs» de la mouvance présidentielle. Pour le parti, pour sortir de la crise nationale dans laquelle le Burkina se trouve, il faut dissoudre le gouvernement et mettre en place un «gouvernement de crise».