C’est sur invitation du Chef du gouvernement que la Coalition pour la démocratie et la réconciliation nationale, s’est rendue au premier ministère ce 1er avril 2019, pour parler de la situation nationale et notamment de reconciliation nationale.
«Nous n’avons pas été déçu de ce que nous avons attendu», a indiqué à leur sortie d’audience, Ablassé Ouédraogo, président du parti politique "Le Faso Autrement" et par ailleurs, président en exercice de la CODER. Il ajoute que le chef du gouvernement leur à rassuré que «la réconciliation nationale était une nécessité impérieuse et un impératif catégorique si on veut construire la nation Burkina Faso».
Née il y a 3 ans, la CODER qui a comme leitmotiv, la réconciliation de tous les burkinabè, dit se reconnaitre dans les propos du Chef du gouvernement, après ces échanges d’une heure et demie. Elle a aussi saisie l’occasion pour remettre le mémorandum pour la réconciliation nationale au Burkina Faso, le même document qui avait été remis au Président du Faso, il ya quelques mois.
Ablassé Ouédraogo affirme que le premier ministre leur a promis de lire le document, lui qui est entrain d’amorcer un dialogue politique sur instruction du Président du Faso. « Nous sommes convaincu que d’ici la fin de son mandat, le processus de la réconciliation nationale va pourvoir démarrer », soutient-il.
Selon les audienciers du jour, il ne peut y avoir réconciliation nationale que si tout le monde est ensemble. Pour ce faire, ils souhaitent que tous les exilés reviennent au pays.
Pour la CODER, cette réconciliation nationale n'est donc pas possible «si certaines personnes ne se sentent pas concernées, c’est l’affaire de tout le monde ».
Salamata NIKIEMA
Infobf.net