Le premier ministre était au siège du CFOP-BF, pour annoncer la tenue du dialogue politique que le Chef de l’Etat veut organiser entre le gouvernement et l’Opposition politique. Les partis membres du CFOP-BF disent alors être ouverts au dialogue et le sera toujours, a tout dialogue permettant de relever les grands défis de la nation. «Ce dialogue doit être franc, sincère et dénué de tout calcul politicien», prévient parcontre l’Opposition.
Dans la nuit du 31 mars eu 1er avril derniers, un affrontement dans la commune de Zoaga, province du Boulgou fait 8 morts, 4 blessés et des incendies de domiciles. A cette rencontre avec la presse, l’Opposition apprécie la réaction des forces de l’ordre face à cette tuerie, mais dit constater que c'est «le médecin après la mort ».
Pour les conférenciers, le gouvernement aurait pu mieux faire du fait que les avant-signes coureurs du drame étaient nettement visibles et relayés par la presse. Un affrontement entre deux camps rivaux avait dejà fait 14 morts et plusieurs blessés le 25 janvier dernier. Selon l’Opposition politique burkinabè, «le gouvernement est coupable de passivité» du fait que malgré les alertes rouges successive, des dispositions n’ont pas été prises pour éviter ces affrontements.
Pour les conférenciers du jour, il est incompréhensible et inadmissible que dans une république, des citoyens massacrent d’autres citoyens sans que la justice ne lève le petit doigt. Au responsables des partis politiques de l’opposition d’ajouter que «le gouvernement doit plus qu’un communiqué au peuple burkinabè mais des explications à ce peuple meurtrie par des massacres antérieurs récurrents»
A ce point de presse, la grève annoncée par le syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA), du 17 au 19 avril prochain sur toute l’étendue du territoire nationale intrigue l'Opposition politique. Il invite le gouvernement à entamer «sans délais» des négociations pour la levée de ce mot d’ordre de grève.
Salamata NIKIEMA
Infobf.net