Née de l’initiative des femmes professionnelles africaines de l’image, du FESPACO et du gouvernement burkinabè, les Journées cinématographiques de la femme africaine de l’image ont été pensées pour mettre en valeur et en avant les cinéastes du continent noir mais la femme de façon générale. C’est une manifestation qui entre dans le cadre de la célébration de la journée internationale de la femme.
Cette 5ème édition des JCFA sera marquée par des projections de 20 films, des ateliers de formation sur le jeu d’acteur, la prise de vue et le montage numérique, ainsi qu’un panel sur la problématique. Elle se tiendra cette année autour du thème «La professionnelle de l’image face aux défis du numérique».
Le choix du thème «n’est pas un hasard», selon les animateurs de ce point de presse. Pour eux, c’est un sujet qui offre aux professionnelles africaines présentes, une plateforme de choix pour susciter des réponses utiles à leurs préoccupations liées au numérique.
Ardiouma Soma, délégué général du FESPACO
Au délégué général du FESPACO Ardiouma Soma, d’ajouter qu’on ne cessera jamais de parler du numérique, du fait que ce numérique peut être discuté sur plusieurs angles. Parlant de la sélection des 20 films programmés pour cette édition, le délégué général du FESPACO, dira que le choix a été fait suivant une ligne éditoriale.
Si «les petits plats ont été mis dans les grands» pour l’organisation de l’évènement comme le rassurent les conférenciers du jour, ils ont également rassuré le public que toutes les dispositions sont prises pour les offrir des merveilles à voir en matière de production cinématographique féminine.
Cette 5ème édition les JCFA, va rendre hommage à deux grands noms du cinéma africain, qui sont Aminata Ouédraogo/Bakaogo du Burkina Faso et Naky Sy Savane de la Côte d’Ivoire.
Salamata NIKIEMA
Infobf.net