Nommé le 06 janvier 2016 à la tête du tout premier gouvernement du Président Roch Kaboré, le Premier ministre burkinabè, Paul Kaba Thiéba a remis sa démission et celle de son gouvernement au Président du Faso ce vendredi 18 janvier 2019 dans l’après midi. Cette démission a été acceptée selon ce communiqué lu à la Télévision nationale.

Une délégation de leaders coutumiers et associatifs peulhs du Burkina Faso a été reçue en audience, en début d’après- midi, par le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré. La délégation est venue parler de cohésion sociale et nationale avec le chef de l’Etat.

« On est venu rendre une visite de courtoisie à monsieur le président du Faso. On a évoqué avec lui les problèmes de Yirgou, les problèmes de sécurité, les problèmes de cohésion sociale, en tout cas tous les problèmes qui touchent notre vivre-ensemble », a déclaré Assane Barry, porte-parole de la délégation, président de l’association des chefs coutumiers peulhs du Burkina Faso.

Selon M. Barry, ces problèmes constituent les préoccupations du moment. « Depuis un certain temps, c’est tout le pays qui déplore ce qui s’est passé à Yirgou parce que des Burkinabè entre eux se massacrent », a soutenu M. Barry.

«En tant que responsables coutumiers, nous étions venus aussi pour quelques informations et discuter avec lui sur comment on peut entretenir la cohésion sociale dans notre pays», a précisé le porte-parole de la délégation.

 

Direction de la communication de la présidence du Faso

 

 

Le Conseil national des organisations de la société civile (CNOSC) « félicite et soutient » la société civile pour ses actions menées dans le cadre du drame de Yirgou.

Le 17 décembre dernier, la direction des opérations du ministère de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique, avec le soutien du projet Ralf, a procédé à la saisie de 3 peaux de panthères et deux peaux de lions dans la région de l’Est du Burkina Faso. Dans le but d’éclairer l’opinion publique sur ce trafic illicite, ledit ministère a organisé une conférence de presse le vendredi 11 janvier 2018 et présenté le butin. 

Samedi noir dans la commune rurale de Nafona dans la province de la Comoé. Ce 12 janvier 2019, une interpellation de quatre personnes suite à un conflit foncier a tourné au drame occasionnant la mort de deux agents de Police et d’une civile. Sur les faits, voici l’explication de la Police nationale.

Une foule immense de burkinabè a marché ce samedi 12 janvier 2018 dans les rues de Ouagadougou et à Dori pour dire « non à la stigmatisation des communautés ».

Le vendredi 11 janvier 2019, le ministre des Sports et loisirs, Daouda Azoupiou, a piloté une rencontre de crise entre les protagonistes à la Fédération burkinabè de boxe. Le moins que l’on puisse dire c’est que le bureau de cette Fédération traverse des moments difficiles depuis plusieurs mois. Après les échangés qui ont durées plus de deux heures d’horloge, les protagonistes de cette crise affirment que l’embrouille est désormais dernière eux.

L’armée burkinabè a un nouveau Chef d’Etat-Major Général, à compté de ce jeudi 10 janvier 2019.

Elevé au grade de Général de Brigade par le Président Roch Marc Christian Kaboré, le Colonel-Major Moïse Minoungou est nommé Chef d’Etat Major Général des Armées, il remplace à ce poste le Général Oumarou Sadou en fonction depuis le 4 janvier 2017.

Le nouveau CEMGA était précédemment le Commandant du Groupement central des armées, il a comme défi majeur la lutte contre le terrorisme.

 

Infobf.net

 

Quelques jours après le drame qui s’est produit dans à Yirgou, dans la commune rurale de Barsalgho, le Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés (CISC), se dit profondément choqué. Au cours d’un point de presse tenu ce mardi 8 janvier 2019, il annonce une marche meeting pour s’exprimer, et c’est le samedi 12 janvier prochain à 8h00 à Ouagadougou et à Dori. Il s’agit pour le motif, de demander que les auteurs des crimes soient traduits devant la justice.

Ceci est une déclaration de Harouna Dicko, président du Rassemblement politique nouveau (RPN).

Mes Chers Compatriotes

L’attaque terroriste et les violences meurtrières qui s’en sont suivies occasionnant la perte de nombreux de nos compatriotes à Yirgou et dans des villages voisins situés dans les communes de Arbinda et de Barsalgo, ont été vécues avec tristesse et consternation par la Nation entière.

Je condamne avec la dernière énergie ces tueries qui surviennent dans un contexte sécuritaire marqué par les attaques récurrentes de forces obscurantistes qui endeuillent nos paisibles populations et nos vaillantes Forces de Défense et de Sécurité (FDS).

Ce qui vient de se produire est grave et inacceptable. Rien, absolument rien ne devrait justifier que des compatriotes qui ont toujours vécu en parfaite harmonie, en arrivent à s’affronter au point de provoquer autant de violences meurtrières et de désolation. C’est une situation indigne de nos ancêtres, de notre peuple et de l’héritageque nous voulons laisser à nos enfants.

Il y a quelques jours, dans mon message de fin d’année, j’appelais à la solidarité autour de nos Forces de Défense et de Sécurité pour bouter hors de notre territoire les forces du mal qui ont décidé de s’en prendre aux fondements de notre vivre-ensemble. Notre histoire nous enseigne que de tous les temps, notre peuple s’est toujours illustré par sa capacité à surmonter ses contradictions.

J’ai voulu en me rendant à Yirgou ce matin, rendre hommage aux morts et traduire le soutien de la Nation entière à toutes les familles et aux populations meurtries par ces actes infâmes. Aucune colère, aucune frustration, aucune raison ne doit justifier la barbarie que nous avons connue.

Les enquêtes en cours doivent nous permettre de situer toutes les responsabilités et d’en tirer les conséquences au plan judiciaire. J’en appelle donc au raffermissement de nos liens séculaires de solidarité et d’unité dans la diversité.

J’invite les responsables administratifs, politiques, religieux et coutumiers des localités concernées en particulier et ceux du Burkina Faso en général à poursuivre leurs efforts en vue de consolider le vivre-ensemble et d’exorciser notre pays de l’esprit de division. Contre les discours de division, faisons le choix de la tolérance et de la consolidation de notre fraternité pour poursuivre la construction d’une démocratie apaisée.

C’est fort de cette certitude que j’ai l’intime conviction qu’en renouant avec les valeurs qui cimentent notre communauté de destin, ensemble, nous pourrons faire preuve de dépassement pour engager notre pays dans l’unité de ses filles et fils pour combattre efficacement le terrorisme.

 

Que Dieu bénisse le Burkina Faso !