Depuis quelques années, le contexte sécuritaire est marqué par des attaques terroristes et la naissance de groupes d’autodéfenses sur l’ensemble du territoire national même s’il ya des poches de résistances dans certaines zones.
Dans le cadre de cette enquête menée par l’association Action pour la sécurité humaine en Afrique, c’est pendant deux (2) mois et dans quatre (4) régions du pays que le travail de recherche a été mené. Ces régions sont le Centre, les Hauts-Bassins, le Centre-Ouest et l’Est sur un échantillon d’un millier de personnes.
Selon les résultats de l’enquête, 90% de personnes sondées sont favorables aux structures communautaires de sécurité.
La force de ces groupes d’autodéfenses sont entre autres, leur proximité avec les populations locales, la rapidité dans le traitement des conflits et la connaissance des cultures et des régions. Comme faiblesses, le rapport a noté les sévices corporels, les rackets et les violations des droits humains dans leurs actions.
Une vue des participants
En outre, 61% de la population soumise à l’enquête indique être en insécurité dans leurs localités. Cette crainte est née du fait de la situation sécuritaire nationale, des braquages et des multiples vols à mains armées, sans oublier le chômage, l’insécurité alimentaire et les violences politiques.
Le président de l’ASHA, le Dr Zakaria Tiemtoré lors de la présentation officielle du rapport d’enquête a fait noter qu’il faut associer les énergies pour pouvoir lutter contre le défi du 21è siècle qui est la sécurité.
Les recommandations de ce rapport d’enquête sont entre autre que le gouvernement doit encourager les initiatives d’autodéfenses, répertorier et enregistrer toutes les structures communautaires de sécurité.
En plus de cela, le gouvernement devrait selon le rapport verser des subventions pour le bon fonctionnement de ces structures, organiser des séances de travail de partage de connaissances et d’informations et ensuite organiser des séminaires de restitution aux populations.
Salamata NIKIEMA
Infobf.net
