Ceci est une tribune de Jérémie Yisso Bationo, Enseignant-chercheur à l’Université de Ouagadougou. Cet écrit qui traite de la problématique du terrorisme est critique de la « Communication politique » déployée par nos gouvernants en ce moment spécial de l’histoire du Burkina Faso, période où le pays est face au terrorisme, un mal qui gangrène la sous-région Ouest-africaine. Voici donc l’analyse faite par l’universitaire.

Le vendredi 15 novembre 2019 une cérémonie de reconnaissance a été initiée par le Réseau des journalistes et communicateurs pour la sécurité routière au Burkina Faso (REJSER). L’objectif de cette initiative était de mettre en lumière les efforts de certains acteurs, des personnes physiques et morales qui se sont distinguées dans la sensibilisation et l’éveil de conscience, en matière de lutte contre l’insécurité routière au Burkina Faso. Des attestations et des trophées de reconnaissances leur ont été remis.

Dans trois semaines, la région des Cascades va recevoir à Tenkodogo, le flambeau du 11 décembre, pour engager les préparatifs des festivités pour l’édition 2020 dans cette région. C’est dans ce cadre, qu’une délégation des forces vives de ladite région a été reçue en audience par le premier ministre Christophe Marie Joseph Dabiré, le jeudi 21 novembre 2019 à Ouagadougou. La délégation est conduite par le chef de Canton de Karaborola.

Ce mercredi 20 novembre 2019, l'Escadron de Gendarmerie basé à Arbinda ainsi que la Brigade territoriale de Gendarmerie de la même localité située dans la province du Soum, région du Sahel, ont essuyés une attaque qui a vigoureusement été repoussées.

Selon un communiqué de la Gendarmerie nationale, au moins 18 terroristes ont été neutralisés. Malheureusement l'on déplore un mort côté FDS, un gendarme est tombé et 7 blessés sont enrégistrés.

Toujours selon le communiqué, du materiel a été récupéré des rangs des assaillants après la riposte et on dénombre 13 kalachnikov AK 47, 2 roquettes AC, une caméra, un GPS, des munitions, plusieurs chargeurs et 12 motos.

 

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Dans un affrontement avec des terroristes à Yorsala dans le Nord du Burkina Faso, le Groupement de forces pour la sécurisation du Nord a pu neutraliser 24 assaillants et récupérer du materiel le vendredi 15 novembre 2019. Des femmes, esclaves sexuelles de ces terroristes, ont également été libérées lors de l'opération de ratissage. Aux environs de Bourzanga, ce sont 08 terroristes qui ont été mis hors état de nuir.

Trois assaillants neutralisés, de l'armement et des munitions récupérées, voici le bilan d'une riposte des Forces de défense et de sécurité basées à Foutouri, suite à une attaque terroriste le 11 novembre 2019. Aucune perte en vie humaine côté FDS, voici les précisions dans ce communiqué de l'Etat-Major Général des Armées.

Dans un courrier adressé à l'attaché de défense de l'ambassade de France au Burkina Faso, le Chef d'Etat Major Général des Armées fait noter que de façon «récurrente», il a été donné de constater que Â«des aéronefs non identifiés survolent nos bases et zones d’opération». Pour le Général Moïse Minoungou, ces derniers seront désormais «considérés comme ennemis».

Kongoussi- Une quarantaine d’hommes armés ont attaqué sans succès le village de Namsiguian (commune de Bourzanga) vendredi après-midi autour de 16 h30.

On en sait un peu plus sur le présumé enlèvement de l'activiste Naïm Touré dans la nuit du mardi 12 novembre 2019. Dans un communiqué qui nous est parvenu, la Police Nationale affirme avoir procédé à son interpellation pour "des investigations relatives à une enquête en cours". Lisez plutôt.

Le Mouvement « Je suis Burkina », à travers une conférence de presse s’est prononcé sur la situation nationale au pays des hommes intègres. Selon Abdoul Aziz Bougouma et ses camarades de cette Organisation de la société civile, le pays a plus que besoin de tous ses enfants et il faut une mobilisation générale pour la lutte contre le terrorisme. Pour le mouvement, «l’heure du pardon, de la réconciliation et de la cohésion sociale a sonné ». La rencontre avec la presse au eu lieu le 07 novembre 2019, dans la capitale Ouagadougou.

Du 22 au 24 octobre 2019, dans la cité du Cavalier rouge à Koudougou, la Communauté d’action pour la promotion de la santé sexuelle et reproductive au Burkina (CAPSSR), en collaboration avec le Pathfinder International, a initié un atelier de formation en faveur des journalistes, blogueurs et activistes. Cet atelier a porté sur la clarification des valeurs. Ainsi durant trois jours, les participants ont vu leurs capacités renforcées sur la santé sexuelle et reproductive, mais aussi sur l’avortement médicalisé. Ils ont été orientés sur la manière de traiter l’information sur ces differentes problématiques.