Dans le but de permettre aux journalistes, blogueurs et activistes de mener à bien leur mission professionnelle sur la clarification de valeur, une formation de trois jours a été organisée par la CAPSSR, en collaboration avec Pathfinder International.
Cet atelier a eu pour objectif de renforcer les connaissances et les compétences des participants sur le traitement des questions de droit de santé sexuelle de la reproduction, sans jugement de valeur dans la connaissance des engagements et des textes adoptés par notre pays en matière de santé de reproduction.
En plein atelier
L'atelier de formation a aussi mis l’accent sur les missions et le rôle de la CAPSSR, en ce qui concerne la santé sexuelle et de reproduction. Au total, c’est une vingtaine de participants qui, grâce à leurs écrits et publications, peuvent impacter positivement l’esprit de la population qui ont pris part à cet atelier de formation.
Pour la Coordonnatrice de la CAPSSR Awa Yanogo, cette formation vient à point nommé du fait qu’elle va permettre aux participants d’être mieux outillé dans la rédaction des articles et des publications sur les différentes plateformes d’information.
Awa Yanogo, coordonnatrice de la CAPSSR
Conscient de former des journalistes, blogueurs et activistes pour une information juste en matière clarification de valeur, Awa Yanogo, juriste et gestionnaire du projet, fait ressortir les chiffres alarmants en matière d’avortement au Burkina Faso.
Selon des études, les raisons du recours à l’avortement sont soient liées aux contraintes sexuelles ou viols, soient, aux problèmes mentaux ou physiques, ou encore à l’échec de la contraception, ou suite à des relations instables. C’est ainsi que pour la coordonnatrice du CAPSSR, celles qui ont recours à l’avortement à risque sont les femmes qui ont un jeune âge, les élèves, les étudiants, les célibataires mais parmi le lot, il y a aussi les femmes mariées.
Les participants en exercice de "traversée en ligne"
Pourtant les conséquences de cette pratique sont bien énormes, et on y dénombre certaines complications sur les femmes et leurs familles, avec souvent et malheureusement, le décès de la mère.
A Saidou Dipama de Pathfinder International, d’ajouter que l’avortement constitue la troisième cause de mortalité chez les femmes et pour lui, son rejet est lié aux facteurs socioculturels, à la religion, la tradition, etc. De son avis, il est important que les mentalités changent sur le sujet.
Durant ces trois jours de formation, les participants ont aussi eu droit à des travaux de groupes, des techniques d’apprentissages pratiques qui leur ont permis de se mettre dans la peau de personne qui sont pour, ou contre l’avortement médicalisé.
Salamata NIKIEMA
Infobf.net