Des tirs d'armes entendus dépuis le Camp Sangoulé Lamizana très tôt ce dimanche 23 janvier 2022.

Une équipe de l'armée burkinabè a été victime d'une attaque à la route piégée ce 21 janvier 2022 sur l'axe Ouahigouya-Titao. Deux militaires tués.

La marche du samedi 22 janvier 2022 n'aura pas lieu, elle a été interdite par la Mairie de Ouagadougou.

Le comité ad'hoc de l"Initiative de soutien au peuple malien" (ISPM), a tenu une conférence de presse le mardi 18 janvier 2022 à Ouagadougou. L'objectif était de lancer officiellement cette structure, présentée par ses premiers responsables comme un soutien ce pays voisin qui paie les frais de certaines de ses décisions courageuses. Le mouvement est dit apolitique.

 La Coordination du collectif des organisations de la société civile pour le sahel (COSC-Sahel) s’insurge contre les sanctions infligées à l’Etat du Mali par les Chefs d’Etats de la CEDEAO. Elle a tenu à cet effet un point de presse le samedi 15 janvier 2022, à Ouagadougou.

Le ministre d'Etat chargé de la réconciliation nationale, Zéphirin Diabré, a rencontré la Communauté musulmane le vendredi 14 janvier 2022 à la Grande mosquée de Ouagadougou.

Pour accomplir son devoir de redevabilité, le Groupe parlementaire « Union pour le progrès et le changement » (GP-UPC), avec en tête son président Amadou Diemdioda Dicko, a tenu un point de presse le jeudi 13 janvier 2022. Il s’est agit pour eux de dresser le bilan de leur participation à la deuxième session parlementaire, consacrée au vote du budget 2022.

Le Cadre d'expression démocratique (CED) avec son leader Pascal Zaïda, s'insurge contre ces sanctions de la CEDEAO afligées au Mali. Pour Pascal Zaïda et ses camarades, " les dirigeants ouest africains font montre d’une morbide condescendance en entérinant des diktats de certaines puissances occidentales ". Voici l'intégralité decsa déclaration


Déclaration du Cadre d'Expression Democratique (CED) relative aux sanctions de la CEDEAO imposées à la Transition et au peuple malien.

Réunis en sommet extraordinaire à Accra, au Ghana, le dimanche 9 janvier 2022, les chefs d’Etats et de gouvernements de la CEDEAO et de l’UEMOA ont pris des sanctions additionnelles contre les autorités de la Transition malienne, disons, plutôt contre le peuple malien tout court. Ces sanctions additionnelles vont du gel des avoirs maliens au sein de la CEDEAO, de la fermeture des frontières entre le Mali et les Etats membres de l’organisation, de la suspension des transactions avec Bamako jusqu’au rappel des ambassadeurs de tous les pays membres au Mali.

Au constat, ces sanctions, somme toute draconiennes, viennent rappeler, encore une fois de plus, l’indifférence voire l’insouciance des dirigeants ouest africains face aux souffrances quotidiennes des populations de qui ils prétendent tirer leur légitimité.

Pire, l’impression générale qui se dégage est que les dirigeants ouest africains font montre d’une morbide condescendance en entérinant des diktats de certaines puissances occidentales nostalgiques d’un paternalisme perdu au bord du Djoliba. Puisque de façon raisonnable, rien absolument rien ne justifie les sanctions drastiques prises contre le Mali si ce n’est faire plaisir à un maître suspect.

En effet, faut-il le rappeler, les autorités de la transition malienne sont une volonté du peuple malien qui, face à la gouvernance socio-politique et sécuritaire chaotique du régime de Ibrahim Boubacar Keïta, avait exigé et obtenu son départ, après avoir été pendant longtemps dans la rue. C’est cette rupture de gouvernance de régime déchu qui a obligé les Maliens à ouvrir de façon souveraine une transition afin de se doter des institutions solides pour juguler la crise structurelle qui l’assaille.

Curieusement, les chefs d’Etats de la CEDEAO et de l’UEMOA étaient témoins du calvaire que les Maliens ont vécu sans daigner l’assister. Il a fallu que l’armée patriotique intervienne pour qu’ils se mettent à imposer des sanctions. Or, ils auraient dû aussi imposer des mesures d'amélioration de la gouvernance.

Par ailleurs, le CED note avec satisfaction que depuis l’avènement des autorités de la transition, le Mali engrange des victoires tangibles sur le terrain face aux groupes terroristes. Et ce, en raison des moyens mis par les autorités actuelles du Mali dans l’organisation et dans l’équipement des Forces armées maliennes (FAMA).

Ainsi, fort de ce rappel historique et de la légitimité des autorités de la transition malienne, le Cadre d'Expression Democratique (CED) :

- Condamne les sanctions iniques et disproportionnées prises à l’encontre du peuple malien ;

- Réaffirme son soutien indéfectible au peuple malien et aux autorités de la transition ;

- Enjoint les chefs d’Etats de la CEDEAO et l’UEMOA à reconsidérer les sanctions prises et à accompagner le peuple malien pour une sortie de crise ;

- Invite les panafricanistes sincères à apporter leur soutien au peuple malien.

Ouagadougou le 12 Janvier 2022

Pour le CED,

Le Coordonnateur National

Pascal Zaïda

 

Selon ce communiqué du Parquet militaire, le Burkina Faso a déjoué un coup d'Etat en préparation et après enquétes, huit (08) militaires auraient dejà été auditionnés et un Lieutenant-colonel mis aux arrêts.

Comme l’exige la loi, trente jours après sa nomination, le premier ministre doit se présenter aux députés en vue de décliner la stratégie nationale de son gouvernement. Pour Lassina Zerbo ce vendredi 8 janvier 2022, sa feuille de route mène à la consolidation des fondements d'une société solidaire et à l’amélioration des conditions de vie de notre peuple à travers des actions fortes.

Dans la déclaration qui suit, le Chef de file de l'Opposition politique (CFOP) et son Cadre de concertation des partis politiques, livrent leur verdict après expiration de l'ultimatum de 30 jours qui avait été donné au président du Faso pour changer positivement l'état de la situation sécuritaire au Burkina Faso. Voici donc l'intégralité de sa décision.