Pour la première fois au Burkina Faso, le Président du Faso, président du CNLS/IST a présidé une cérémonie commémorative de la Journée mondiale de lutte contre le VIH/SIDA. Madame le gouverneur de la région du Plateau central, Fatoumata BENON/YATASSE a tenu à le relever et a traduit sa gratitude au chef de l’Etat, pour s’être déplacé à Boussé.
La Coordinatrice du système des Nations unies et Représentante-résidente du PNUD au Burkina, Madame Metsi MAKHETHA a indiqué que cette journée marque un moment pour renouveler la solidarité envers les personnes infectées et affectées par la pandémie du VIH/SIDA et faire le point sur la maladie. Selon Madame MAKHETHA, 21 millions de personnes sont actuellement sous traitement et le nombre de décès est en nette déclin. Cette journée commémorative était placée sous le parrainage du Ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Burkinabè de l’Extérieur, Monsieur Alpha BARRY et du Professeur Elie KABRE, tous originaires de la région. Ils se sont engagés à poursuivre la lutte contre la propagation de la maladie.
Le Ministre de la Santé, Monsieur Nicolas MEDA est revenu sur les acquis de la lutte contre la maladie au Burkina : passage du taux d’infection de 7% en 1997 à 0,8% de nos jours et le nombre de personnes sous traitement est passé de 31 000 personnes en 2012 à environ 50 000 de nos jours. L’objectif, selon le ministre, est de classer le VIH/SIDA parmi les maladies éradiquées en 2030.
La cérémonie commémorative de la Journée mondiale de lutte contre le VIH/SIDA a aussi été marquée par une distinction honorifique de 10 acteurs qui se sont illustrés dans la lutte contre la maladie et par une remise d’ambulance et de matériel de première nécessité aux formations sanitaires de la région du Plateau central par le Président du Faso.
A l’issue de la cérémonie, le Président Roch Marc Christian KABORE a indiqué que le Burkina Faso avance dans la lutte contre la pandémie. Le Burkina Faso, selon le chef de l’Etat a eu l’occasion d’être cité en exemple pour le fait que dans le cadre du financement du programme de lutte contre le VIH, l’Etat participe de façon conséquente au plan budgétaire dans cette lutte.
«Mais c’est n’est pas une lutte gagnée d’avance. Il faut de la sensibilisation et que chacun accepte que le dépistage soit une nécessité pour la santé et qu’à partir de ce dépistage on puisse mettre ces personnes sous les traitements antirétroviraux.
L’objectif d’atteindre zéro infection d’ici 2030 et un engagement de toutes les parties : l’Etat, les politiques, les associations qui mènent la sensibilisation, les journalistes. Tout le monde doit s’y mettre pour atteindre le succès dans cette lutte », a déclaré le chef de l’Etat.
La Direction de la Communication de la Présidence du Faso