En vue de contribuer aux différentes luttes émancipatrices des peuples au Burkina Faso, en Afrique et dans le monde, la coalition des OSC qui militent pour le bien- être des populations a initiée des journées anti-impérialistes et de solidarité des peuples. Elles sont cette année à la deuxième édition, et l’idée selon ses initiateurs est de créer à travers ces journées anti-impérialistes, un cadre de réflexion et d’évacuation de la conscience politique et idéologique des peuples d’Afrique.
Pour cette année 2017 ces journées coïncident avec le centenaire de la révolution bolchevique de 1917, et elle sera commémorée au Burkina Faso autour d’un panel public sur le thème «la révolution bolchevique 1917: Leçons et perspectives pour les luttes d’émancipation des peuples». Il est également prévu un meeting-concert à l’espace vide de la mairie de l’arrondissement n° 5 de la ville de Ouagadougou.
Ouiry Sanou, trésorier de l'ODJ, membre de la coalition
Un des sujets préoccupants pour cette coalition est la visite annoncée du président français au Burkina Faso. En «bon» défenseurs de la cause de l’impérialisme les conférenciers n’ont pas «caressé» le sujet dans le sens des poils. Ouiry Sanou de l’Organisation démocratique de la jeunesse (ODJ) et ses camarades, ne sont donc pas passé par quatre chemins pour dire qu’ils sont contre l’arrivé du président Macron sur le territoire burkinabè. Pour eux, la venue de ce dernier constitue une menace pour le pays. Les conférenciers vont aller plus loin en disant que «c’est parce que le président français sent que ses jours sont comptés au Burkina Faso», qu’il s’y accourt, faisant allusion à une «grandeur d’esprt » du peuple.
Pour Ouiry Sanou, le peuple burkinabè est assez mature pour prendre en charge son développement. Tout en estimant que la France est le « nid » de l’impérialisme et « exploite » l’Afrique, il affirme que «ceux qui soutiennent la venue du président français sont ceux- la qui sont contre le peuple burkinabè».
Quant au secrétaire général de la CGT-B Norbert Ouangré, il a indiqué pour sa part que les cadres africains sont exploités et que cela aussi, c’est une forme de pillage du continent. Pour lui, c’est ce qui explique la pauvreté de certains pays et la domination de l’impérialisme sur les états africains.
Salamata NIKIEMA
Infobf.net