Le processus de restauration du Conseil National de la Jeunesse du Burkina Faso, entamé depuis le mois de mars 2017 se poursuit et est sur la bonne voie, à expliqué le président par intérim du CNJ-BF Mamadou Ouédraogo. Ce processus de mise en place de bureaux exécutifs d’arrondissements, communaux, provinciaux, régionaux et celui national, s’inscrit dans un processus inclusif et participatif afin d’aboutir à des élections réussies.
La relecture des textes et l’élaboration d’un code électoral, ont permis la réception et le traitement de 1300 demandes d’adhésion au CNJ-BF, s’ajoutant ainsi aux 1010 organisations déjà membres. Désormais, ce sont les élections, prévu pour le mois de décembre, qui sont attendues.
Mamadou Ouédraogo, président par intérim du CNJ-BF
L’une des innovations majeures de ce vote est que chaque candidat doit fournir un casier judiciaire qui atteste qu’il jouit de ces droits civiques. Les nouveaux responsables du CNJ-BF doivent être des modèles, explique le secrétaire des relations extérieures Olivier Tuina. Cette organisation représentative des jeunes créée en 2008, veut faire peau veuve pour répondre aux aspirations de la jeunesse post insurrectionnelle.
A un mois de ces élections, tout est fin prêt pour tenir le pari de décembre avec des appuis d’équipes techniques de personnes ressources et de partenaires techniques et financiers, dont le ministère en charge de la jeunesse et celui l’administration territoriale.
Les questions d’actualités dont celles de la sécurité, étaient des sujets également abordés par les animateurs du point de presse de ce jour. Mamadou Ouédraogo et ses camarades invitent les autorités à prendre toutes les dispositions nécessaires pour assurer la protection des burkinabè et doter les Forces de défense et de sécurité de moyens conséquents pour assurer leur missions.
Michael TOUGRI
Infobf.net