C’est la psychose dans la cité, des coups de feu qui retentissent sur l’avenue Kwamé Nkrumah aux environs de 20h dans la nuit du dimanche 19 novembre 2017. Cet incident intervient quatre mois après l’attaque du Café Aziz Istanbul sur la même rue.
Les riverains de l’avenue ont vidé les lieux laissant la place aux forces de l’ordre qui se sont déployées avec la présence du ministre de la sécurité Simon Compaoré et celui de la défense et des anciens combattants, Jean Claude Bouda.
Sur la page Facebook de la Gendarmerie nationale, un communiqué est publié indiquant entre autre que «les unités de la Police Nationale et de la Gendarmerie Nationale se sont déportées sur les lieux. La situation est calme. Nous vous recommandons de rester vigilants et de signaler toute situation suspecte ou anormale».
Plus de peur que de mal et le ministre en charge de la défense souligne qu’il est «trop tôt de parler d’acte terroriste», mais la vigilance reste de mise jusqu’à ce que l’incident soit totalement maîtrisé.
Selon certaines sources, c’est un individu qui pourchassait deux voleurs et il aurait tiré en l’air pour inquiéter ces derniers. La patrouille de la police qui était dans les environs et qui a entendu les coups a répliqué avec des tirs de sommations. Reste à faire toute la lumière sur ce qui est réellement arrivé.
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