Une trentaine de participants issus du corps de la magistrature, contrôleurs d’Etat, officiers de police judicaires et des acteurs de lutte contre la criminalité économique et financière au pays des hommes intègres, renforcent leur capacité. Cet atelier sur les techniques d’exploitation des rapports d’audits en matière économique et financières, vise à permettre aux participants, d’acquérir une meilleure compréhension des audits produits par les enquêteurs judiciaires.
Selon de secrétaire général du ministère en charge de la justice, Théophile Sawadogo, les rapports d’audits sont produits dans un langage souvent inaccessible au personnel de la police judicaire et aux magistrats. Cette barrière, pour une meilleure compréhension de ce lexique, est un frein dans la lutte contre les formes de délinquance et la lutte contre la corruption.
Théophile Sawadogo, SG du ministère en charge de la justice
Le secrétaire général d’ajouter que les conséquences de la criminalité économique et financière sur l’économie nationale sont désastreuses, entament le patrimoine des personnes publiques et privée, nuisent à la bonne gouvernance et compromettent la mise en œuvre des droits économiques, sociaux et culturels. Ainsi, ce cadre d’échange, de partage d’expérience et de renforcement de capacité de ces acteurs de lutte contre la corruption organisée par le ministère en charge de la justice, trouve tout son sens.
Durant cinq jours, ces praticiens du droit et acteurs de lutte contre la corruption et la criminalité économique et financière qui compromettent le développement socio-économique du Burkina Faso seront outillés, ce qui passe nécessaire par des réponses appropriées. «Cette traque des criminels qui s’approprient illégalement nos ressources financière communes» explique Théophile Sawadogo, passe par une meilleure gestion des dossiers d’infractions économiques et financières.
Au terme de cet atelier, les participants formés sur les méthodes d’analyse contribueront sans doute à la consolidation de l’Etat de droit, à la bonne gouvernance, un impératif pour le renforcement de la démocratie au Burkina Faso et une réponse aux aspirations des populations.
Salamata NIKIEMA
Infobf.net