«Le bilan des 20 ans d’existence du TOCSIN est plus que jamais satisfaisant», a déclaré Arouna Savadogo, le président du bureau exécutif qui plante le décor de ce panel qui ouvre les portes de la commémoration de deux décennies de parcours de cette association. De 1997 à 2017, le TOCSIN a œuvré pour le respect des droits des burkinabè à travers la sensibilisation des migrants sur leur droits et devoir. Par des caravanes, des plaidoyers et autres actions, la structure a travaillé à interpeller les autorités burkinabè, la communauté Ouest africaine et internationale sur la violation massives des droits humains du migrants en Libye, au Maroc, en Côte d’Ivoire, au Gabon et au Togo.
Le TOCSIN dans ses actions s’est aussi investi à faciliter l’inscription des d’étudiants victimes de la crise ivoirienne en 1999 et 2002. Cette première journée de la commémoration des 20 ans de l’association, à permis aux responsables et membres de cette structure associative de revenir sur les origines qui ont fondée la base de sa création.
Arouna Sawadogo, président exécutif du TOCSIN
Selon Arouna Savadogo «l’objectif majeur du TOCSIN, c’est d’œuvrer pour un monde intégré, solidaire et respectueux des droits humains. Dans son propos, il fait prendre conscience de la force que représente la diaspora burkinabè d’une part et du risque d’une cassure entre les burkinabè de l’intérieur et ceux de l’extérieur.
Ce vingtième anniversaire est commémoré à un moment où la Libye fait l’objet d’un scandale de vente d’êtres humains pour la plupart de l’Afrique subsaharienne. C’est un président du bureau exécutif du TOCSIN qui s’indigne de cette pratique mais qui dit ne pas être surpris car les autorités burkinabè ont été à plusieurs fois interpellés sur les abus des droits des burkinabè en Libye.
La question de la réconciliation nationale tant évoquée par les acteurs politiques est suivie de près par le TOSCIN rassure son président, mais pour cette structure il faut passer au jugement avant de parler de réconciliation. Arouna Savadogo ajoute que «le défis qui reste à révéler pour son association reste le vote des burkinabè de la diaspora en 2020».
Toutes les actions au profit du bien être des populations burkinabè, de l’intérieur comme de l’extérieur ainsi que du peuple africain, ont valu au TOSCIN en avril 2013, d’être reconnue comme une association d’utilité publique et 2006.
Salamata NIKIEMA
Infobf.net