Après le lancement officiel de la campagne agricole 2017-2018 du mung bean, du moringa et de la plantation du jatrophale jeudi 15 juin dernier, le président de l’association Belwet, le Larlé Naba Tigré était ce jeudi 3 Août 2017, à Bantogdo pour poursuite la sensibilisation et les explications sur la nouvelle spéculation, la variété de culture qu’est le Mung bean. Le promoteur de cette spéculation a tenu à remercier les autorités administratives de la localité notamment le maire et le conseiller du Sourgoubila, pour l’intérêt qu’ils portent sur sa trouvaille qu’est le «Mung bean», une spéculation de rente.
Depuis 3 ans, cette variété est entrée dans le langage et les habitudes des burkinabè, cette spéculation selon le Larlé Naba, est une plante à plusieurs vertus et à travers laquelle, on peut lutter contre la famine et l’insécurité alimentaire.
Une vue des producteurs
Après les échanges, le promoteur du Belwet s’est dit satisfait parce que convaincu que le Mung bean sera produit cette année à Sourgoubila. Selon lui, le Mung bean est rentable en termes de production céréalière et aussi en termes de revenu financière, ceux qui vont le cultiver donc pourront «se nourrir et en même temps se faire de l’argent».
Pendant cette rencontre, le Larlé Naba Tigré, s’est adresser à l’ensemble des agriculteurs qui constituent plus de 90% de la population du Burkina Faso, en les rassurant sur la rentabilité de la production du Mung Bean. Il a aussi rassuré ses vis-à -vis, de la disponibilité de toutes les semences dont ils auront besoin au niveau du Belwet, il suffit seulement d’en faire la demande. Ils ne devront pas s’en faire sur les excédants de productions, «Nous allons racheter tous les excédents, nous allons les racheter pour les revendre à nos partenaires et les transformer au niveau national en bain, glace, spaghetti…», a–t-il dit.
Le Mung bean
En faisant allusion aux cultures vivrières, le spécialiste niébé, Benoît Joseph Bationo de l’INERA a indiqué que ces cultures de rentes sont aussi bénéfiques que les vivrières parce qu’elles peuvent être consommées et commercialisées. A la différence que les cultures de rente comme le Mung been ont la chance d’avoir les deux rôles et résistent encore plus au manque d’eau.
Quant au premier responsable du Sourgoubila, le maire Alexandre Zagré, il n’a pas manqué de manifester sa joie. Pour lui, les échangés ont été fructueux et très enrichis. Pour ce qui concerne leur attente par rapport au Mung been, Alexandre Zagré, estime que cette spéculation peut remplacer la culture du coton et que cela pourrait aider sa commune à lutter contre la faim et la pauvreté.
Salamata NIKIEMA
Infobf.net