Le présent atelier de formation initié par le Conseil supérieur de la communication entre selon l’institution, dans le cadre du programme d’urgence qu’elle a lancé le 21 avril 2017. C’est une formation qui avait pour objectif, de renforcer les capacités des hommes et femmes des médias pour un traitement efficient de l’information, dans le contexte d’attaques terroristes que connait le Burkina Faso. Durant cette journée, plusieurs thèmes ont été abordés, il s’agit entre autre de: «Le traitement de l’information en période de crise: cas des attaques terroristes», «Les informations à caractère stratégique», et «Médias et forces de défense et de sécurité: quelle collaboration pour la consolidation de la paix sociale».
Ainsi, les journalistes, par l’intermédiaire du CSC ce sont encore plus familiarisés avec les notions de Traitement de l’information dans un contexte de crise sécuritaire.
Une vue des participants
Pour le vice-président du CSC, Jean de Dieu Vokouma, les médias jouent un rôle important en matière d’information, de sensibilisation et de formation des citoyens. Selon lui, pour éviter les dérives pouvant occasionner une cascade de nuisance à la nation, «Il faut que les acteurs des médias maitrisent les instruments juridiques qui encadrent le secteur de la communication en s’appropriant des techniques de traitement de l’information dans un contexte des attaques terroristes».
Ces techniques d’ailleurs, développées par le juriste Domontoa Jean Paul Toé, indiquent que si le terrorisme est loin d’être une négation de la liberté de la presse, il ne faut pas non plus perdre de vue que la liberté d’expression a ses limites, donc «n’est pas absolue». Il est alors impératif, en cas de crise, d’avoir toujours à l’esprit ces précieuses précautions à prendre, rappelées pour la circonstance par le communicateur à ses vis-à -vis.
Le Capitaine Guy Hervé Yé, directeur de la communication de la gendarmerie nationale
«Médias et forces de défense et de sécurité: quelle collaboration entre médias et forces de sécurité», voici une des problématiques sur lesquelles les réflexions ont été menées au cours de cette rencontre et c’est le directeur de la communication et des relations publiques de la Gendarmerie nationale qui a donné cette communication. Pour Guy Hervé Yé, les relations tendues entre forces de défense et de sécurité et journalistes, réside sur le fait que réciproquement, chacun des deux corps de métier ignore les méthodes de travail de l’autre. Pour le «pandore», cette énième rencontre sera mise à profit par les FDS ainsi que les journalistes, pour mieux cerner les défis liés aux questions de la sécurité, depuis les attaques terroristes de janvier 2016.
Pour lui, les relations souvent tendues entre FDS et journalistes sont interprétées à tort et à raison par une certaine opinion. Le capitaine d’ajouter que «Il faut que de part et d’autres, on tienne compte des exigences du métier de l’autre et des compromis peuvent et doivent être trouvés dans le respect des missions de chacun».
Salamata NIKIEMA
Infobf.net