A l’entame de cette rencontre avec les hommes de médias, le président de l’ARCN Mousbila Sankara, membre de l’Union pour la Renaissance Parti Sankariste UNIR/PS a expliqué que l’association est créée dans le but de sonner le regroupement de tous les patriotes, hommes et femmes, déterminés à faire du Burkina Faso un grand chantier de développement. «ARCN au terme de ses recherches va réunir des patriotes en grand nombre pour occuper les structures nécessaires à la gouvernance de la nouvelle société».
Pour Mousbila et ses camarades, quelques figures emblématiques du Burkina telles que sa majesté le Mogho Naaba Wobgho, Maurice Yaméogo, le capitaine Thomas Sankara, le journaliste Norbert Zongo et l’ancien premier ministre Yacouba Isaac Zida, sont celles qui ont marqué l’histoire de ce pays, depuis l’indépendance à nos jours. Les conférenciers soutiennent que la jeunesse burkinabè actuelle est en manque de repères dignes d’intérêts vers lesquels elle peut s’orienter, et c’est selon eux ce qui à entrainé la pagaille idéologique que l’on connait au Burkina.
Mousbila Sankara, président de l'ARCN
Selon le premier responsable de l’ARCN Mousbila Sankara, les leçons de dignité, de noblesse, d’intégrité, de courage et de patriotismes, laissées par ces grands Hommes sont très peu connues. En citant Yacouba Isaac Zida, le patron de ARCN, a affirmé que ce dernier mérite tout leur protection parce qu’il a prouvé sa loyauté en vers son peuple le 31 octobre 2014.
Selon les membres de ARCN, l’espoir engendré par les évènements des 30 et 31 octobre 2014 et la gestion de la transition a laissé la place à une gestion interrogatrice avec un lendemain incertain marqué par des grèves et sit-in. Pour Mousbila Sankara, le pays a atteint un niveau de souillure historique, de paupérisation alarmante, de gabegie rampante, de gestion approximative dans une vision douteuse «la sagesse commande que des voix courageuses et dignes apportent la lueur d’espoir aux millions de sans voix que l’indignité personnalisée en gouvernance traine vers l’abîme et la poubelle de l’histoire», a-t-il laissé entendre.
L’Association pour la renaissance d’une citoyenneté nouvelle se donne comme mission, d’amener les jeunes à assumer leur rôle de fer de lance de la construction nationale et éviter que les femmes soient utilisées comme du bétail électoral lors des campagnes.
Salamata NIKIEMA
Infobf.net
