Normalisation des années académiques dans les universités publiques: la FESCI-BF s’insurge contre certains « décrets » Spécial

mardi, 01 août 2017 20:20 Écrit par  Michael TOUGRI/Infobf.net Publié dans Société

Dans sa conférence de presse organisée ce lundi 31 juillet 2017, la Fédération estudiantine et scolaire pour l’intégrité au Burkina Faso (FESCIBF) n’est pas allée par quatre chemins pour dénoncer le rapport final de la rencontre dite de Ouagadougou tenue les 27, 28 et 29 juillet dernier. Pour cette structure estudiantine, certains points consignés dans ce rapport ne prennent pas en compte l’intérêt général des étudiants et sont donc qualifiés de «anti-étudiants». 

La FESCI-BF était face à la presse ce lundi 31 juillet 2017, pour donner sa lecture sur la marche académique des universités publiques du Burkina Faso. A cette conférence, il a été question pour cette structure syndicale estudiantine de porter à la connaissance du public les points débattus au Conseil de la Formation de la Vie Universitaire (CFVU), ténu le 27 juillet 2017 dans la salle de réunion de l’Université Ouaga I Pr Joseph Ki Zerbo.

Au Cour de cette rencontre, selon les conférenciers, plusieurs questions ont été abordées dont le manque criard d’enseignements, d’infrastructures de tout genre (amphithéâtres, laboratoires, bitumages des universités etc.). Toujours dans l’optique de trouver des solutions aux maux qui minent les différents temples du savoir du Burkina Faso, une autre rencontre s’est tenue les 27, 28 et 29 juillet 2017 à l’Institut des sciences (IDS), qualifiée de rencontre dite de Ouagadougou.

fescibf-2Aboubacar Ouattara, SG de la FESCI-BF

Selon le secrétaire générale national de la FESCI-BF Aboubacar Ouattara, à cette rencontre, le chevauchement des années académiques a été abordé. Dans le rapport final de cette rencontre, plusieurs mesures ont été prises dans l’intérêt des étudiants se félicite le présidium. Des engagements qui auraient pour thème, la mise en place des énergies renouvelables pour palier les coupures intempestives d’électricité, la construction de deux amphithéâtres de 1500 places à l’université de Zogona, l’informatisation de la scolarité et l’augmentation de l’aide à 300 000 francs CFA. Si de telles mesures trouvent oreilles attentives chez ces étudiants, d’autres actions par contre font grincer les dents comme la sélection de trois unités fondamentales au semestre 1, qui fera l’objet d’évaluation pour le passage au semestre 2, la fermeture de l’université le temps de réunir les conditions de sa réouverture et l’engagement des étudiants à faire connaitre les franchises universitaires et à limiter les grèves intempestives.

Des mesures ainsi qualifiées de «anti-étudiants» et pour la FESCIBF, le rapport final sonne comme une déception de leur part, «nous aurions souhaité voir dans le rapport final certaines propositions mais grandes fut notre surprise de constater que ces propositions auxquelles nous tenons tant n’y figurent pas» s’indigne Aboubacar Ouattara. Au secrétaire général national de la FESCIBF d’expliquer que la suppression du système LMD, la relecture des franchises universitaires de façon concertée, la suppression du prêt, la question des libertés universitaires et la restitution de la cité universitaires de Zogona ne sont pas négociables.

Cette conférence de presse de la FESCIBF à l’orée des congés universitaires est d’interpeler les autorités sur ces mesures que rejettent les étudiants. Ils insistent également afin que leurs différentes propositions soient prises en compte et tiennent à rappeler leur détermination pour la satisfaction totale des différents arrêtés qui consacrent l’intérêt général de l’ensemble des élèves et étudiants du Burkina Faso.

 

Michael TOUGRI

Infobf.net

 

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