Haut conseil du dialogue social : «Le collectif ne se fera pas complice d’un dialogue creux, un dialogue de façade», Bassolma Bazié Spécial

vendredi, 19 janvier 2018 08:48 Écrit par  Salamata NIKIEMA / Infobf.net Publié dans Politique

Le Collectif syndical CGT-B a organisé une conférence de presse ce jeudi 18 janvier 2018, à la Bourse du travail de Ouagadougou. Cette rencontre a porté sur la mise en place du Haut conseil du dialogue social dans lequel, des nominations ont été faites avec des représentants du mouvement syndical. Le collectif insiste et dit ne pas se reconnaitre dans la proposition de noms faite au ministre au nom de l’UAS et de la CGT-B.  

La composition des membres du Haut conseil du dialogue social, structure mise en place par le gouvernement pour traiter les revendications sociales, continue de faire de gorges chaudes dans le monde syndical. Le Collectif syndical CGT-B, à travers le point de presse de ce jeudi matin, s’insurge contre la désignation de ses représentants qui, dit-il, n’a pas respecté les normes.

De ce fait, la Confédération Générale des Travailleurs du Burkina (CGT-B) dit ne pas reconnaitre la correspondance qui a été envoyée au ministre en charge de la fonction publique Clément Sawadogo, pour la désignation des représentants syndicaux au sien de ce cadre.

syndicat-uas-2Le présidium avec Bassolma Bazié (micro à la main)

Pour les conférenciers le choix des membres qu’ils récusent a été fait sans un consensus au préalable au sein de l’Unité d’action syndicale et le point d’achoppement est l’implication des syndicats autonomes à cette désignation de représentants syndicaux.

Pour le porte-parole du Collectif syndical CGT-B Bassolma Bazié, il ne s’agi pas de récuser le droit à aucune organisation, d’écrire à qui que ce soit, «celui qui veut peut écrire à qui il veut. Ce que nous récusons c’est le fait que l’entête porte l’Unité d’action syndical et la Confédération générale des travailleurs du Burkina».

A la question de savoir si le collectif a mené des actions auprès des autorités pour expliquer son problème, Bassolma Bazié indique qu’une correspondance a été envoyée et que le ministre a réagi pour dire qu’il ne s’ingère pas dans leur gestion. Selon Bassolma Bazié, le dialogue ne vaut que par la sincérité. «Le collectif ne se fera pas complice d’un dialogue creux, un dialogue de façade. Il continuera dans la voie qu’il a choisi, celle de la défense ferme des intérêts matériels et moraux des travailleurs», a insisté Bassolma Bazié.

Pour ce faire, l’homme a lancé un appel à l’ensemble des travailleurs à rester « serein » parce que dit-il, «l'Unité d’action syndicale doit être défendue. Celui qui veut, la quittera, mais l’unité d’action et l’unité des travailleurs sera renforcée et prônée».

 

Salamata NIKIEMA

Infobf.net

 

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