Avec pour ligne de conduite politique et idéologique la sociale démocratie, cette nouvelle formation politique «de gauche», a pour principe de base l’aspiration à un monde meilleur fondé sur une organisation sociale harmonieuse et la lutte contre l’injustice sociale.
A l’occasion de sa première rentrée politique, le PS-Burkina s’est prononcé sur certains sujets de l’actualité nationale. Sur le plan de la justice, l’ancien député sous la transition, accorde du prix à la promotion d’une justice, libre, transparente, équitable et respectueuse des droits humains. Pour Aboubacar Balima, «le PS-Burkina demeure convaincu que seule une justice crédible est la condition sine qua non d’une réconciliation véritable».
Aboubacar Balima, président du PS-Burkina
Dans le domaine de la sécurité, où le Burkina Faso fait face à de multiples attaques terroristes, le nouveau parti fait des propositions. Selon la formation politique, le pays doit miser sur le renforcement de la capacité des forces de défense et de sécurité en termes de formation et de moyens matériels, la redynamisation de l’Agence nationale de renseignements mais surtout sur une franche collaboration de la population par le renseignement et la dénonciation.
Ce parti dans sa conquête du pouvoir d’état, dit mettre l’accent sur l’agriculture et l’élevage, moteurs incontestables de la sécuritaire alimentaire, selon ses premiers responsables. Les cultures de contre saison seront développées et intensifiées en vue de parvenir a l’autosuffisance alimentaire.
Les militants du PS-Burkina
Le PS-Burkina dit avoir sa stratégie pour sortir le pays de sa pauvreté et compte mettre la jeunesse au cœur de sa politique. Ce parti propose une reforme structurelle du système éducatif orientée vers les options techniques professionnelles.
La visite officielle du président français Emmanuel Macro au Burkina a été saluée par Aboubacar Balima et ses camardes. Selon le nouveau pari, le Faso est une terre de renouveau démocratique, mais l’occasion sera aussi belle indique Boubacar Balima, pour redemander à la France la révision des accords bilatéraux, économiques et judicaires basés sur la réciprocité et l’équité.
Salamata NIKIEMA
Infobf.net