Politique: Les militants UPC lancent un ultimatum aux 13 députés démissionnaires Spécial

mardi, 10 octobre 2017 23:27 Écrit par  Mikael TOUGRI/Infobf.net Publié dans Politique

24 heures après la conférence de presse du président de l’Union pour le Progrès et le Changement (UPC), pour dénoncer l’attitude des 13 députés démissionnaires de leur groupe parlementaire, ce sont les militants du parti, section Kadiogo qui montent au créneau. Lors d’une rencontre avec la presse ce mardi 10 octobre 2017, ils lancent des ultimatums aux déserteurs. Des actions sont prévues disent-ils, pour «récupérer leurs mandats des mains des frondeurs».

«Nous quittons, mais nous restons », c’est cette attitude des 13 frondeurs du groupe parlementaire Union pour le Progrès et le Changement, que dénoncent des militants du parti du lion section Kadiogo. Pour barrer la route à ce qu’ils qualifient de «trahison», ces militants ne réclament qu’une seule chose: leur mandat. Selon Jean Léonard Bouda, le porte parole du groupe, ils n’ont reçu d’ordre de personne, ni de la direction du parti, ni d’autres personnes pour agir de la sorte, «ce sont les militants qui ont saigné, souffert, dépensé et battu campagne pour que des individu, hier méconnus du grand public, deviennent des députés sous l’étiquette de l’UPC» s’est-il indigné en précisant qu’ils ne saurons tolérer cet état de fait.

En vue de récupérer les mandats du député Daouda Simboro et ses 12 camarades, les militants UPC du Kadiogo annoncent les couleurs pour les jours à venir à travers une série d’actions expliquent les conférenciers. Une marche pacifique sur la représentation nationale est prévue le 12 octobre prochain afin de livrer un message au président de l’Assemblée nationale Alassane Bala Sakandé.

Les militants UPC des localités de la Tapoa, Comoé, Poni, Kénédougou, Gnagna, Tuy, Komandjari, Kossi, Boulgou et Kompienga, sont aussi appelé à manifester devant les hauts commissariats des provinces concernées. Les militants de base UPC dans leurs stratégies, intègrent des visites inopinées aux députés dit «traitres». L’objectif disent-ils, est de sonner la mobilisation de tous les militants du parti au Burkina Faso et dire pacifiquement aux 13 députés frondeurs leur détermination à récupérer leurs mandats.

Quitter le groupe parlementaire UPC et rester à l’hémicycle sous une autre bannière est tout simplement lié aux avantages, s’indignent les militants présents. Pour ces derniers, rien ne pourra arrêter leur marche vers la récupération de leurs mandats. Si après la marche pacifique du 12 octobre rien ne bouge, d’autres stratégies seront développées préviennent les animateurs de la conférence. «Le député tient son mandat du peuple par rapport à une position défendue par sa famille politique, dès qu’il a trahi cet esprit, il aura renié son mandat et devra en supporter les conséquences» conclu Jean léonard Bouda.

 

Mikael TOUGRI

Infobf.net

 

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