Suite à la requête des avocats du général Djibrill Bassolé, le Groupe de Travail des Nations Unies sur la Détention arbitraire a rendue publique le 3 juillet 2017, sa décision sur le caractère arbitraire de la détention du général Djibrill Bassolé. Il ressort de cet avis, «que la privation de la liberté de Monsieur Bassolé est arbitraire en ce qu’elle est contraire aux articles 10 et 11 de la déclaration universelle des droits de l’homme et aux articles 9 et 14 du pacte international relatif aux droits civils et politiques». Dans ses conclusions, le groupe demande de libérer immédiatement M. Bassolé et à lui conférer le droit d’obtenir réparation conformément au droit international.
Le Burkina Faso étant un état membre de l’Organisation des Nations Unies, la Nouvelle Alliance du Faso fort de son attachement à la légalité, au respect des idéaux de paix, d’égalité et de justice, prend acte de la décision du Groupe de Travail des Nations.
La NAFA constate que cet avis vient confirmer que l’incarcération de Djibrill Bassolé n’avait aucun fondement juridique autre que celui visant à l’affaiblir et à l’écarter politiquement, chose que le parti a toujours dénoncé.
De ce qui précède, la NAFA invite la justice militaire du Burkina Faso à tirer les conséquences de cette décision et à procéder immédiatement et sans délai à la libération de Djibrill Bassolé comme souligné par le Groupe de Travail des Nations.
Le parti invite le Président du Faso, garant des institutions de la république à prendre toutes les mesures nécessaires pour se conformer au droit international en appliquant la décision du Groupe de Travail des Nations Unies sur la Détention arbitraire conformément au Droit international des Droits de l’Homme.
Fait à Ouagadougou le 5 juillet 2017
Le Président
Rasmané OUEDRAOGO
«Chevalier de l’Ordre National»