Pour s'être vu refuser l'organisation d'une session de son Bureau politique national (BPN) qui était prévu pour se tenir le 18 février 2023, l'UPC informait l'opinion nationale et internationale, qu'elle portait plainte contre le MATDS.
C'est effectif et les deux camps étaient appelés à se défendre ce vendredi 17 février.
Pour le parti de Zéphirin Diabré, il y a abus de pouvoir de la part du MATDS et confication de sa liberté d'organiser son BPN à la date qu'elle a choisie.
Mais entrant dans le fond et après le débat contradictoire, le juge administratif a pour sa part indiqué que la correspondance du ministre adressée à l'UPC n'étant pas en elle-même une décision mais renvoie plutôt au "communiqué n°3 du MPSR", il ne peut alors apprécier.
Il ajoute que le communiqué ne vise pas expressément l'UPC mais a une portée générale. Par conséquent il se déclare incompétent pour juger le dossier.
En rappel, le communiqué n° 03 du 30 septembre 2022 du MPSR, suspendait les activités des partis politiques.
Lionel KABORÉ
Infobf.net