Le rapport du ministre Diabré traitant de la question de la réconciliation nationale comporte 6 grandes parties et a pour objectif, selon lui, de faire le point de la réflexion menées sur le sujet et de proposer une feuille de route qui doit conduire au forum nationale sur la réconciliation.
Zépherin Diabré après un séjour le mois dernier en Abidjan dans le cadre de sa mission sur la réconciliation nationale, confirme s'être entretenu avec le président ivoirien Alassane Ouattara dans le but de lui livrer un message sur la démarche entreprise par le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré sur la question de la reconciliation nationale au Baurkina Faso. A ce sujet, il indique que toutes les personnes qui sont exilées ou qui se considèrent comme exilés politiques, peuvent revenir à la maison si elles le souhaitent, mais selon deux principes, prévient-il.
D'abord ceux qui n’ont pas de dossiers au niveau de la justice peuvent rentrer et vaquer à leurs occupations et si il y a des menaces de certains citoyens, nous allons assurer leur sécurité. Ensuite, celui qui a un dossier en justice peut rentrer et voir le juge parce que les dossiers de justice suivent leurs procédures. De ce qu'il ajoute, le gouvernement ne peut s'ingérer dans un dossier de justice en cours et les dossiers de justice suivent leur procédure jusqu’à leur aboutissement.
Pour le ministre Diabré, le cas de l’ancien président Blaise Compaoré a été évoqué dans les discussions. Sa rencontre avec lui a été possible grâce à la partie ivoirienne et « j’ai expliqué à lui et à ses collaborateurs les principes en ce qui concerne la question de la réconciliation nationale et un éventuel retour des exilés politique au Burkina Faso ».
Salamata NIKIEMA
Infobf.net