C’est sous le thème «Réconciliation nationale, développement endogène et défis sécuritaires : rôle et responsabilité de la classe politique», que le Rassemblement des Patriotes pour le Renouveau (RPR) a tenu son congrès extraordinaire assorti d’une élection qui a permis de renouveler le bureau du parti. Ce congrès a également permis de faire l’état des lieux de la vie parti, d’aborder le thème choisi et de revisiter les textes pour les mettre, selon les congressistes, en adéquation avec un organigramme précis en vue de redimensionner ses différentes structures.
Aux termes de la rencontre, c’est Ali Badra Ouédraogo, président à sa propre succession qui a été réélu pour diriger le parti. Selon l’homme, ce congrès avait pour objectif de revisiter ensemble des évolutions politiques nationales, redéfinir les orientations et les choix du RPR, afin de ne pas décevoir leur formation politique. Le parti depuis l’avènement du nouveau régime a fait le choix de la mouvance présidentielle, et c’était l’occasion de réaffirmer son soutien au MPP, «nous réaffirmons notre appartenance à la majorité présidentielle ainsi que notre attachement à l’alliance des partis de la majorité présidentielle», a-t-il confirmé.
Une partie du présidium du congrès
Pour ce qui est du Plan national de développement économique et social (PNDES), ce nouveau référentiel économique et social que le Burkina Faso s’est doté pour la relance de son économie, le président du RPR, a tenu a indiquer que son parti suit avec intérêt son évolution. Pour lui, la mauvaise foi ne devrait pas obscurcir le jugement du contexte national marqué par une insécurité grandissante, à laquelle se greffe une précarité des conditions de vie des populations. «Nous avons foi en la capacité du chef d’Etat à concilier les intérêts à priori pour qu’ensemble nous puissions tirer notre pays vers le haut et maintenir la jeunesse dans l’espoir», a-t-il ajouté.
Une vue des congressistes
Abordant le sujet de la réconciliation nationale, les congressistes après analyse annoncent avoir reconnu l’existence d’une fracture sociale dont les causes sont à rechercher entre les contradictions politiques mal gérées. Et ils appellent l’ensemble de la classe politique à œuvrer pour une réconciliation véritable, à la réalisation d’un développement endogène équitable et au relèvement des défis sécuritaires actuels.
Salamata NIKEMA
Infobf.net