Notre parti, le Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP) a annoncé par voie d’une conférence de presse, la tenue d’un Congrès extraordinaire pour le 16 juin 2019 à Ouagadougou. Ce Congrès extraordinaire avait pour objectif la relecture de nos textes fondamentaux afin de régulariser la composition du BPN conformément à nos statuts et règlements.
Contre toute attente, des camarades, membres du Bureau Exécutif National et du Bureau Politique National, se sont opposés à la tenue du dit congrès et ont esté le parti en justice et au niveau du ministère de l’administration territoriale et de la cohésion sociale (MATDC). Pourtant, ces camarades avaient pris part aux différents travaux et rencontres, et ont partagé la collégialité des décisions prises par la direction politique nationale.
Le Bureau Exécutif National s’est réuni le lundi 17 juin 2019. Il a procédé à une analyse approfondie du contexte dans lequel le Congrès Extraordinaire a été suspendu, et des moyens de se conformer à la décision de justice, a mis en place un comité devant œuvrer à proposer un bureau politique national composé de six cent (600) membres au plus comme le stipule nos textes.
Afin de donner l’information juste aux secrétaires généraux de section et à leurs adjoints ainsi qu’aux secrétaires généraux de sous sections, et organiser par la même occasion une séance de travail pour limiter le nombre des membres du BPN, la direction politique nationale du parti a organisé une rencontre le dimanche 23 juin 2019 au stade du 4 août.
C’est dans l’attente du début des travaux qu’une horde de personnes, maquillées de T-shirts à l’effigie du parti est venue vandaliser les locaux du lieu de la réunion au « stade du 4 août ». Par la même occasion elle a inquiété les participants de la rencontre avec pour objectif de les empêcher de tenir leur rencontre. Après leur forfait, ils se sont dirigés au siège du parti à Ouagadougou pour le saccager. Des mesures ont été prises pour les empêcher.
La raison de ces agissements est qu’ une minorité d’antidémocrates infiltré dans le parti veulent imposer leur candidat, par ailleurs indépendant, comme candidat de notre parti d’une part et empêcher le parti de se conformer à la décision de justice d’autre part. Le CDP condamne toutes formes de violence et appelles les militantes, militants et sympathisants à la sérénité.
La direction du parti prendra toutes les mesure nécessaires pour faire régner l’ordre et faire respecter le droit républicain. Une fois de plus, l’avenir nous a donné raison. Car, le CDP a relevé le défi de la remobilisation de ses militants. Le CDP est la réponse aux aspirations profondes du peuple burkinabè dans sa quête de démocratie, de paix, de justice, de réconciliation et de développement.
La reconquête du pouvoir étant acté et afin d’empêcher le parti d’un grand homme, en la personne de Blaise Compaoré, de gagner par les urnes, des militants internes à la solde de prébendiers tentent de s’interposer en se livrant à de pitoyables actions de dénigrement, de diffamation du parti, de sa direction politique nationale et de son président Eddie KOMBOIGO.
Le CDP prend à témoins l’opinion politique nationale et internationale des agissements antidémocrates, antirépublicains et barbares des ces individus sans foi ni loi qui ont fait le choix de la violence afin de se mettre à la marge du progrès.
Nous rassurons nos militants, nos sympathisants et l’opinion nationale et internationale que le CDP est grand parti qui a en interne les ressources nécessaires à la reconquête démocratique du pouvoir d’Etat en 2020. Le CDP ne saurait lésiner sur la discipline, le respect des principes démocratiques et l’application du droit républicain.
La direction du parti, dans un esprit d’unité et de discipline, prendra dans les jours à venir, avec discernement et fermeté les décisions adéquates à la bonne marche du CDP.
Démocratie - Progrès – Justice
Ouagadougou, le 26 juin 2019,
Eddie W.V.C KOMBOIGO