Les députés du Groupe parlementaire « Union pour le progrès et le changement », à travers une conférence de presse animée ce jeudi 27 juin 2019, ont rendu public les actions qu’ils ont mené au cours de la première session ordinaire, la session spéciale et la session extraordinaire de l’année 2019.
Les deux premières sessions les ont permis, selon le président du Groupe Nicolas Dah, de voter le projet de loi portant "Etat d’urgence" et de porter leurs critiques sur la Déclaration de la politique générale (DPG) du premier ministre Dabiré. En ce qui concerne le projet de loi, les conférenciers du jour ont indiqué que l’Opposition a voté «pour», ce qui a permis aux textes de passer à l’unanimité, mais la DPG du chef du gouvernement, comme beaucoup d'autres lois, n’a pas eu le quitus du Groupe parlementaire UPC, précisent-ils.
La session ordinaire a connu l’adoption de 42 projets de lois dont 29 portaient sur des ratifications et 18 étaient des accords de prêts de plus de 300 milliards. Il ya également eu 8 accords de dons ratifiés de plus de 148 milliards.
Pour Henriette Zombaré, député, leur groupe parlementaire a donné sa caution pour l’adoption des projets de loi portant ratification de nombreux accords. Mais elle dit constater que le Burkina Faso continu de s’endetter à coût de milliards de nos francs, engageant l’Etat sur de longs terme, «sacrifiant ainsi les générations futures », ajoute-t-elle.
Le Groupe parlementaire UPC indique avoir posé 15 questions orales au premier ministre après la présentation du premier ministre sur la situation nationale. Au cours de la rencontre avec la presse, les députés disent avoir pris part à d’autres activités et se félicitent de ce dynamisme et de cette participation active. L’élaboration d’une politique nationale de cohésion sociale et la réforme des institutions républicaines, sont entre autres des recommandations qui ont été dégagées après les travaux des journées parlementaires du parti du Lion.
Cela dit, pendant ce point de presse, l’honorable Justin Compaoré est revenu sur des propos de certains de leurs collègues issus de la majorité, qu’il trouve grossiers et injurieux, pendant les débats sur la modification de la loi n 25-2018/AN du 31 mai 2018. Selon ses explications, les propos de certains députés de la majorité ont frustré le camp de l’Opposition «ce sont des agissements de cabaret», dit-il. Parce que pour lui, ces mêmes propos avaient obligé les députés de leur parti politique à claquer la porte avant le vote d’une loi dont la modification faisait polémique.
Salamata NIKIEMA
Infobf.net