En vue de faire le point au peuple burkinabè de sa participation à l’animation de l’hémicycle au cours de la 1ère session parlementaire, le groupe parlementaire CDP, était face aux hommes de média, le vendredi 23 décembre 2016, à Ouagadougou. Pour le député Alfred Sanou qui a dirigé les échanges, la session ordinaire s’est achevée le 22 décembre 2016 et le groupe CDP a pris part aux travaux parlementaires dans les commissions, dans les séances plénières et autres cadres de débat à l’assemblée.
Pour le bilan du vote de la loi pendant la deuxième session ordinaire.
Les conférenciers du jour, diront que la session a permis de voter la loi de finance pour l’exécution du budget de l’Etat gestion 2017 et lors du scrutin, le groupe parlementaire CDP a opté de voter « contre ». Les raisons évoquées par ces derniers sont : l’instauration d’une commission ad ‘hoc pour la levée de l’immunité du député Salifou Sawadogo, l’élection du bureau de l’Assemblée nationale et la troisième raison est relative au renouvellement des commissions générales.
« C’est la première fois au Burkina Faso que l’Assemblée nationale lève l’immunité parlement d’un député. Des cas se sont présentés lors des précédentes législatures, bien que les députés en cause soient de l’opposition, leur immunité n’a pas été levée », a indiqué Alfred Sanou, président du groupe parlementaire.
Le député Alfred Sanou, président du groupe parlementaire CDP
Le bilan de la session ans les activités de contrôle de l’action gouvernementale.
L’orateur principal a fait savoir que quatre questions d’actualités ont été adressées au gouvernement lors de cette session. Pour lui, son groupe a relevé deux commissions d’enquête parlementaires sur le foncier et sur la gestion des titres miniers. Alfred Sanou du CDP, n’est pas passé par quatre chemins pour affirmer que ces enquêtes parlementaires ont ciblé les militants du CDP, car toutes les localités n’ont pas été couvertes dit-il et en plus, certains maires dont la gestion ont été décriées n’ont pas été cités.
En ce qui concerne leurs appréciations des travaux de la session.
Les députés du CDP souhaitent que le président de l’Assemblée nationale Salifou Diallo, « reste dans son rôle de direction et de police des débats, tel que prescrit dans les chapitres X et XI du règlement de l’Assemblée nationale ». Ils ont relevé un « non-respect du calendrier des réponses aux questions orales et écrites transmises au gouvernement » à la session précédente et donné un délai de 30 jours au gouvernement pour répondre à leurs questions.
Salamata NIKIEMA
Infobf.net