Mauvaise gouvernance, attaque terroriste à répétition, corruption, accaparement du pouvoir, politisation de l’administration, misère et précarité des burkinabè, voici entre autre ce que reproche l’Opposition politique burkinabè au régime MPP.
Ces maux, égrainés comme un chapelet, ont été commentés par Zéphirin Diabré, Chef de file de l’Opposition ce mardi devant la presse au siège de l’institution. L’opposition politique burkinabè dépeint un tableau noir de la situation actuelle du pays et estime que cela est dû à « l’incompétence » des dirigeants actuels. La liste des déceptions qui habitent les burkinabè face à l’inaction du gouvernement est longue dira le président de l’Union pour le progrès et le changement (UPC).
Dans cette déclaration, il ajoute que la seule préoccupation du parti au pouvoir « c’est de se constituer un trésor de guerre pour les prochaines campagnes électorales ». Pour le président Diabré, si l’Opposition a temporisé, c’est parce qu’elle voulait laisser la chance aux autorités de corriger le tir et de prendre la bonne direction. Mais « le constat est amer » déclare-t-il, « le pouvoir n’écoute les conseils de personne et il n’a pas conscience de la situation du pays».
Pour l’opposition politique burkinabè avec le nouveau pouvoir, « les maux que les burkinabè dénonçaient sont encore là en pire. De nouveau problèmes apparaissent et révèle l’incompétence de nos dirigeants… ».
Les partis politiques de l’opposition pensent alors qu’il faut interpeller la conscience des dirigeants du pays et pour ce faire, ils ont décidé de passer à l’offensive avec une marche-meeting. Cette action lancée pour le 29 septembre 2018 est pour ses initiateurs un rassemblement de dénonciation contre ce qu’ils ont appelé « la gestion chaotique du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) et ses alliées ».
Tous unis autours du premier responsable du CFOP, les chefs de partis politiques de l’Opposition ont ensemble lancé un appel solennel à toutes les forces vivres de la nation, invité les jeunes, les femmes, les anciens, les OSC, les partis politiques, les syndicats, les commerçants, les leaders d’opinion et les différentes couches socio-professionnelle, à sortir massivement à la place de la révolution le samedi 29 septembre 2018 pour soutenir leur action.
Salamata NIKIEMA
Infobf.net