En effet, le 29 novembre 2023, Seif Magango, porte-parole du Bureau des Droits de l’Homme des Nations-Unies s'exprimait sur l'attaque subit par les groupes armés terroristes à Djibo, où ils ont essuyé une défaite en masse face au forces combattantes burkinabè.
Selon ses propos rapportés par nos confrères de l'AIB, Seif Magango a condamné le 29 cette attaque orchestrée par la Jama at nusrat al-islām wal-muslimin (JNIM, groupe terroriste) et qui a touché de nombreux civils mais la partie qui crée la discorde est quand il invite « toutes les parties à respecter leurs obligations en vertu du droit international humanitaire, y compris en s’abstenant de prendre pour cible des civils et des biens civils ».
Et c'est l'emploi du mot « parties » qui n'est pas du goût des autorités burkinabè qui refusent que des terroristes soient mis au meme pied d'agalité que l'Etat.
L'indignation est donc total et les autorités burkinabè invite le Haut-Commissariat des Nations-Unies aux Droits de l’Homme à revoir ses qualificatifs et ses considérations dans ses communications officielles.
Salamata NIKIEMA
Infobf.net